(Par Abdoul Sacko) Si le bouillant ministre porteur d’eau au moulin judiciaire du CNRD ou, disons régulateur de la boussole immergée dans les vagues d’eaux troubles de la transition, était un activiste politique, il aurait eu des trophées à cause de ses dénonciations et interpellations en injonctions multiples depuis sa nomination.
Il reste à savoir si nous avons un homme animé d’une bonne volonté sans moyens, ni pouvoir pour asseoir les bases d’une justice équitable et efficace annoncée en fanfare dans l’émotion de la prise du pouvoir par coup d’Etat le 05 septembre 2021;
Ou si nous avons en face, un homme en intelligence parfaite avec le CNRD pour l’animation du théâtre de distraction judiciaire à l’effet d’anéantir toutes les forces de contradiction constructive, pour gagner plus de temps dans les privilèges du pouvoir.
Et, Alors, en dehors des bourdes jamais enregistrées entre un ministre de la justice et des magistrats, citons quelques exemples dans la vague de dénonciations qu’il n’a jamais cessé, tout comme nous acteurs de la société civile, de faire sur le fonctionnement amateuriste et politique d’une CRIEF qu’on peut désormais considérer sans objet, à moins que ce soit pour des éliminations politiques.
Rappelez vous quand il dénonçait pas exactement dans les termes que nous les activistes des Droits de l’Homme, une CRIEF qui poursuit, arrête et emprisonne ses cibles pour après courir sans succès derrière les preuves de ses entreprises dites judiciaires. C’est aussi, le cas des dénonciations d’une CRIEF sujet de corruption et de manipulation politique sans capacités techniques et professionnelles de donner un minimum de satisfaction au peuple dans son rêve d’une Guinée des vertus, au contraire.
Et, comment comprendre, que des constats alarmants qu’un Ministre des Droits de l’Homme ait en partage avec l’écrasante majorité des Guinéens et les observateurs indépendants, soient restés sans suite dans une Gouvernance dite de moralisation?
Également, comment comprendre, si c’est pour des raisons de lutte contre la corruption ou disons de moralisation de la gestion publique, que le Ministre de la justice puisse fermer les yeux sur les cas de soupçons établi de façon spécifique et populaire, comme l’affaire du SONAPGATE, celle des 2.000.000 US de pot de vain au niveau d’un Ministère et tant d’autres cas d’enrichissement à ciel ouvert sous CNRD, pour s’attaquer en grossiste à tous les DAF et tous les maires du pays, qui dans un contexte d’objectivité, aurait pu avoir du sens?
Probablement, pour le cas des maires, mon bien aimé Frère (Ministre de la justice), peut être de façon infructueuse dans une stratégie de rectification procédurale ou de blanchiment du fameux plan de mise en place des relais politiques du CNRD, appelés délégations spéciales.
Cher frère, Charles Wright, que vous ayez de la volonté sans pouvoir ou que vous soyez en intelligence parfaite avec le CNRD pour des distractions judiciaires, votre honneur ou un minimum de bénéfice de doute dans le jeu (théâtre) politicien du CNRD, vous commande de vous joindre à nous, en votre qualité de Ministre des Droits de l’Homme, pour:
1. L’arrêt immédiat des violations des droits du peuple à l’information qui sont matérialisées par la répression administrative injuste et injustifiable que subissent des média privés du pays et le blocage de l’internet;
2. La suspension des procédures et la libération, à défaut d’un non lieu, de tous ceux qui sont emprisonnés ou poursuivis depuis près de deux (2) ans, durée maximale d’une transition de progrès, sans preuve aucune de leur supposée culpabilité.
En toute objectivité, dites à votre patron, s’il est aussi réellement maître du jeu avec une volonté patriotique, qu’il a beaucoup plus d’Hommes spécialistes des coups bas et en crise de moralité dans sa gouvernance, contrairement à ceux qu’on lui présente ou qu’il croit pour une raison ou l’autre comme menace à ses intérêts et à son honneur.
Abdoul Sacko
Acteur de la société civile,
Coordinateur National des Forces Sociales de Guinée
Pour une Guinée des valeurs et du progrès collectif.