Le Procès du Secrétaire Général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée s’est ouvert ce mardi au Tribunal de Première Instance de Dixinn. Après la comparution de Sékou Jamal PENDESSA, l’affaire a été renvoyé au 23 février pour décision être rendue. Les avocats du journaliste sont convaincus qu’il n’a commis aucune infraction.
«Il y a la finalité de la finalité. Ça, c’est le 23 février. Nous saurons quelle est la décision qui est prise. Aujourd’hui, nous avons formulé des demandes qui ont été naturellement rejetées. Cela ne nous décourage pas. Parce qu’en formulant ces demandes, on peut savoir qu’elles peuvent prospérer ou pas. Nous avons demandé la remise en liberté de monsieur Pendessa en attendant que le tribunal ne se prononce conformément à l’article 533, s’il a la possibilité de prendre sa décision. Tant mieux dans le cas contraire ordonné sa remise en liberté et renvoyé le dossier mais le tribunal a tout de suite estimé renvoyer et le maintenir en prison » , soutient maître Salifou BEAVOGUI.
Plus loin, Me BEAVOGUI ajoute : « En termes d’infraction sur une dizaine poursuivi tout au début, le juge d’instruction en a dégagé neuf. Je crois qu’il est resté une seule provocation à un attroupement non armé. Mais c’est inventé de toutes pièces. La liberté syndicale, la liberté d’expression et la liberté d’opinion sont des avant gardes pour les libertés publiques. On ne peut pas fouler au sol les libertés publiques pour des prétextes fallacieux qui ne tiennent pas. Pour nous, Sékou n’a commis aucune infraction, c’est un prisonnier d’opinion et nous exhortons le juge au courage et à prendre l’exemple sur ses prédécesseurs, qui à des moments particulièrement difficiles ont osé dire non. Il y en a encore des magistrats sur lesquels on peut compter dans les situations pareilles mais y’a d’autres ce n’est même pas la peine».
Aliou Diaguissa SOW
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