Le ministre du budget, Ismaël Dioubaté était devant les députés ce mercredi pour défendre la loi des finances rectificative 2020 en son volet recettes du budget national qui a été votée par la majorité des députés présents au-cours d’une plénière à l’Assemblée nationale.
Au cours de cette plénière, plusieurs questions ont été posées au ministre du Budget. Il a particulièrement été amené à se prononcer sur le fait que des responsables des régies financière se construisent des édifices par le biais de la corruption.
« Quand on vient à l’Assemblée, on doit s’attendre à trois choses. La plénière, il y a des questions qui sont posées auxquelles il faut répondre. Deuxième choses il y a des recommandations. Et la troisième, des observations. Les deux dernières, nous en tenons compte dans nos prochaines lois et dans nos gestions quotidiennes », a-t-il mentionné dans un premier temps.
Poursuivant, Ismaël Dioubaté dira que: « il est évident que la corruption que ça soit dans le monde occidental, que ça soit en Afrique, c’est une réalité. Moi, je prends l’affaire de la corruption comme des signaux. Quand c’est rouge, on dit que c’est dangereux. Quand c’est orange, on dit que c’est moins. Quand c’est vert, on dit que vraiment il y a eu des efforts. Quand c’est vert foncé, on dit que c’est bon, mais je ne crois pas au vert foncé. La seule chose qu’on pourra faire, il y a les déontologies requises pour chaque gestion de finances publiques qu’on pourrait continuer à mettre en œuvre. Mais j’insiste, il faut aller vers les numérisations. Parce-que quelques soient les textes, ce sont les hommes qui sont chargés pour la mise en œuvre. Et ces hommes, c’est difficile de contrôler tout le monde dans son comportement. Nonobstant les règles qui sont édictées en termes de déontologie et des contrôles qu’on fait. Mais si on va dans le volet numérisation, je crois qu’il y a beaucoup de comportement qu’on pourra contrôler ».
Djély Mamadou Kouyaté