Le président du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN) a donné son avis sur les multiples déclarations du premier ministre Bah Oury, qui continue à affirmer que l’accord signé entre les autorités guinéennes et l’organisation ouest-africaine, la CEDEAO, ne sera pas tenable pour un retour à l’ordre constitutionnel.
Lansana Kouyaté se demande si le Premier ministre a consulté la CEDEAO avant de faire ses déclarations.
« Est-ce qu’il a parlé après avoir consulté la CEDEAO ? Il est dans une sale affaire. Le PEDN est clair : l’accord qui a été défini avec la CEDEAO a déjà été dicté par cette organisation parce que cela s’est fait en plusieurs étapes. Est-ce que c’est lui (Bah Oury) qui a pris l’engagement de la date des 24 mois ? Ce n’est pas la fonction qui détermine ta position. Quand j’ai su que c’était 24 mois, je suis resté sur cette position. Pourquoi changer ? Mais c’est lui qui connaît les marges de manœuvre qu’il a, sinon ce n’est pas lui qui a pris cet engagement. Le Président Mamadi Doumbouya a dit : combien de temps resterons-nous ? Cela dit, combien de mois nous reste-t-il avant la fin de l’année ? Sept mois. Ce qui peut être fait, commençons à le faire maintenant. S’il y a un glissement, on le mesurera en termes d’un mois ou deux, puis ce sera fini », a déclaré Lansana Kouyaté avant de renchérir.
« Un glissement, l’absolu de l’absolu ne doit pas prévoir. C’est l’absolu du relatif qui prévaut. Contre un glissement, si nous sommes à 7 mois de la fin et que ce qu’il y a à faire comprend 35 recommandations. Sur les 35, combien ont été appliquées ? Il n’y en a pas 11, soyons réalistes. C’est maintenant qu’on doit devenir réaliste », a-t-il indiqué en marge de l’assemblée générale de son parti ce samedi, 25 mai, à Conakry.
Mamadou Macka Diallo
666 660 366