Les examens nationaux session 2024 qui ont démarré le 10 juin dernier par le CEE devraient finir le mercredi 26 du même mois. Les différents constats qui ont été faits par le département sur le terrain notamment sur le déroulement du BEPC et du Baccalauréat unique qui est d’ailleurs en cours, a révélé plusieurs cas de fraudes. De nombreux candidats et surveillants ont été éliminés à Conakry et dans certaines préfectures de l’intérieur. Certains pour port de téléphones et documents compromettants et d’autres pour manque de vigilance et laxisme. Des cas de substitution, des saisis d’une centaine de téléphones ont été également signalés. Le chef du département de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, Jean Paul Cedy s’est exprimé sur cet état de fait au retour d’une tournée à l’intérieur du pays. Le ministre a fait savoir d’abord que le taux de fraudes est faible cette année. Il a déclaré que ceux qui font ces fraudes sont des « bandits ».
« Il y a des points à améliorer certes, dans ces examens nationaux, mais le taux de fraudes est faible cette année… Les tentatives de manipulation existent. Ceux qui font ces fraudes ne sont pas des enseignants, ce sont des bandits. Leur objectif, c’est l’argent et ils voient en ces examens une possibilité d’en avoir, alors ils y vont à fond », a fait savoir Jean Paul Cedy avant de rassurer que les copies des candidats vont être auditées.
« Les copies des candidats vont être auditées pour s’assurer que les résultats obtenus sont corrects. Ce n’est pas le pourcentage qui m’intéresse, mais c’est de voir si les résultats sont effectivement produits par les élèves », a-t-il indiqué.
Mamadou Macka Diallo
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