Le Général Amara Camara, ministre Secrétaire Général et porte-parole de la Présidence, a coanimé une conférence de presse ce jeudi avec le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo. Le sujet principal était de répondre à la sortie d’un avocat français sur la disparition des deux leaders du FNDC Foniké Menguè et Billo Bah. Mais à cette occasion, le sujet des médias fermés est revenu dans les questions d’un reporter de Guinee114.com.
Le Général Amara Camara, à la suite de son co-conférencier, a évoqué le sujet pour la première fois en public. Il indique que l’Etat assume le fait de retirer les agréements de ces médias. « C’est l’Etat qui a donné, l’Etat a repris », mentionne-t-il.
Aux médias concernés, le Général Amara Camara déclare qu’il y a des voies de recours. Selon lui, la justice peut être saisie pour que celle-ci puisse arbitrer et dire s’il y a des abus. Mais, pour Amara Camara et Ousmane Gaoual Diallo, « il n’y a pas de crise entre la presse et l’Etat ». Sinon, dit le Général Amara Camara « nous ne serions pas ensemble ici dans cette salle ».
« Le président et ses équipes tiennent à la liberté de la presse, c’est pourquoi une maison de la presse digne du non vous a été donnée », déclare le Général Amara Camara.
A propos de l’avocat français qui irritent le palais et le gouvernement, le porte-parole du gouvernement et le porte-parole de la Présidence démentent les allégations portées contre le président Mamadi Doumbouya, le haut commandant de la gendarmerie nationale et le ministre de la Défense nationale.
Thierno Amadou Camara
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