(Par Mamadi Cissé) À peine nommé au poste de président de la délégation spéciale de Siguiri-Ville, cité cosmopolite et surpeuplée, ce jeune juriste, à la fois méticuleux en ambitieux, ne cesse de surprendre.
Pour avoir servi sous le précédent exécutif communal comme 1er vice-président d’où il a affuté son savoir-faire en matière de gouvernance locale, Souleymane Koïta semble hissé dans son domaine de prédilection.
En un laps de temps, un climat de confiance et de sérénité s’est instauré entre gouvernants locaux et habitants de la ville. C’est en effet le résultat d’une campagne continue d’assainissement et de curage des caniveaux par les citoyens eux-mêmes et les déchets amassés ici et là aussitôt embarqués par la mairie pour une destination lointaine : « Depuis notre installation, le curage des caniveaux et le ramassage des ordures sont en cours. Ce qui nous permet aujourd’hui d’avoir une ville prête à canaliser les fortes pluviométries » selon Souleymane Koïta qui précise par ailleurs que la récente inondation survenue dans la ville n’a touché que des habitants installés en bordure et dans le lit des rivières aujourd’hui sous haute pression humaine. Ces derniers temps, le boulevarde Ahmed Sékou Touré qui rallie plusieurs blocs administratifs, arbore une allure luxuriante, certains panneaux de signalisations et les lampadaires en panne sont sur le point d’être rétablis. Également en cours de la réactualisation, le plan de développement local ainsi que la recherche de moyen visant à rechausser le taux d’exécution des projets alloués à la ville, assure notre interlocuteur. Avec l’aide de l’ANAFIC, l’équipe communale de Siguiri envisage la reconstruction de l’abattoir devenu exigu et obsolète cela, dit-on, pour sauvegarder la santé de la population.
Ce sont autant de mesures que s’est assigné Souleymane Koïta afin de réserver un avenir radieux à la postérité. Raison pour laquelle il insiste sur la mobilisation des recettes et la rationalisation des dépenses de la commune.
Mamadi Cissé