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La CRIEF, Goumou, Moussa Cissé, Gaoual Diallo et Charles Wright… »Ça ne m’étonne pas »

Ça ne m’étonne pas ! J’ai appris la nouvelle à travers un journaliste dans la soirée de ce lundi 05 juillet 2024. Depuis mi-juillet, pendant les préparatifs du marathon Anti-corruption de 36 Km, j’ai été alerté sur mes dénonciations concernant cinq personnalités que la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) ne donnera aucune suite favorable. Je suis conscient que ces dossiers soumis à l’appréciation du parquet n’ont pas la même complexité mais la sortie influencée du procureur spécial mérite d’être questionnée.

La société civile guinéenne a accueilli majestueusement la création de la CRIEF. Nous considérons cette Cour comme étant le plus grand acquis de la transition du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD). Mais, hélas ! Je comprends le dilemme dans lequel se trouve le parquet spécial lorsqu’on appelle des magistrats à la mi-journée pour leur imposer des éléments de langage. C’est juste ahurissant pour le contribuable guinéen ! 

Je continue de faire mon devoir citoyen conformément aux instruments juridiques nationaux et étrangers auxquels la Guinée a souscrit pour promouvoir une gouvernance vertueuse, transparente et redevable dans la gestion de la chose publique. Il ne faut pas se leurrer puisque ces classements sans suite décidés après les enquêtes préalables de l’agence nationale de lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance (ANLC-PBG) sont contraires à la réalité.

J’estime qu’il y a eu un blanchiment prématuré de procédure dans laquelle Dr Bernard Goumou, Moussa Cissé, Ousmane Gaoual Diallo et Alphonse Charles Wright devraient être inculpés pour la gravité des faits dénoncés, jugés et mis en prison. Il y a de la matière à poursuivre dans tous ces dossiers y compris Amadou Doumbouya qui a été aussi été blanchi en catimini.

Je persiste sur le fait qu’il y a en ce moment une course effrénée à l’enrichissement rapide des fonctionnaires, des agents de l’État et des prestataires publics au sein de l’administration guinéenne. Ils baignent quasiment tous dans la corruption devenue endémique, la concussion, le blanchiment des capitaux, les détournements de fonds publics,  etc.

Je n’abandonnerais pas ces dossiers de corruption auxquels je crois comme ma paume. Je vais continuer à me battre pour réclamer justice. Je ne désespère pas de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) qui nécessite aujourd’hui une refonte complète afin de favoriser la meilleure gouvernance des affaires publiques.

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