Le premier ministre, Amadou Oury Bah accompagné du ministre de la santé et de l’hygiène public s’est rendu au Centre de Recherche de Kindia après le lancement officiel de la campagne de vaccination sur toute l’étendue contre la poliomyélite dans la même ville le 7 septembre 2024.
Un centre qui a joué un rôle capital dans la production de vaccins et de sérums en République de Guinée depuis sa création. La visite a été mise à profit par le premier ministre et sa suite de s’imprégner des réalités de cet institut d’où il souligne l’importance de le revaloriser.
« Il est très important qu’on puisse revaloriser ce patrimoine historique, mais surtout relancer les activités de ce centre qui a une portée mondiale », a déclaré Bah Oury dans un compte rendu du service de communication de la primature que nous avons consulté.
Pour faire de ce lieu un leader dans la production de vaccins et autres, le patron du palais de la colombe a mentionné qu’il est primordial de saisir à cet effet des opportunités internationales.
« La compétition dans la fabrication des vaccins, notamment dans leur diffusion et leur commercialisation, nous incite à ne pas abandonner. Cela veut dire que nous devons valoriser cela . Nous devons chercher les moyens, les coopérations indispensables pour faire de ce centre, le principal centre d’études bactérologiques, de virologie et de production de vaccins », a-t-il martelé.
De son côté, le directeur de recherche dudit centre a tout d’abord rappelé que c’est l’un des plus anciens centre de recherche du pays. Il a été créé en 1922.
« Le premier vaccin qui a été produit et testé ici, c’est le BCG qu’on utilise encore dans le monde », a précisé Professeur Mamadou Cellou Baldé avant d’évoquer quelques travaux réalisés.
« Nous avons ici les espèces les plus vénimeuses que l’on peut rencontrer en Guinée et en Afrique, contre lesquelles il est opportun de produire un anti-vénin… On a travaillé ici sur les virus, notamment Ebola, Marburg et Lassa », a-t-il indiqué.
Maintenant après cette visite, faut-il s’attendre à une réaction immédiate du gouvernement pour que ce centre puisse être une place de choix dans la recherche scientifique et médicale sur le continent? L’avenir nous en dira plus.
Mamadou Macka Diallo
666 660 366