Simandou 2040, éducativement et culturellement nôtre !

Simandou 2040. C’est s’occuper d’abord de notre ventre, afin que nous mangions à notre faim. Ensuite, s’occuper de notre tête, afin que nous sachions. Avoir le savoir dans les limites de qui nous sommes. Après un ventre bien plein, avoir une tête bien faite. Voici que Simandou 2040 fait donc de l’éducation et de la culture son deuxième pilier. Avant les infrastructures. Avant l’économie ou encore les technologies. Et l’éducation dont on parle ici, cette éducation-là, « ce n’est pas juste apprendre les grandes formules d’Albert Einstein ou les intégrales triples de Schrödinger. Mais l’éducation, celle qui va avec notre culture, celle qui prend en compte notre réalité ».

Ces mots aussi limpides ne sont pas de moi. Ce sont ceux du Ministre Directeur de Cabinet à la Présidence de la République, Djiba Diakité. Je ne fais donc là que paraphraser le Président du Comité Stratégique de Suivi du Projet Simandou. Celui-ci à son tour, évidemment, ne fait que relayer et mettre en pratique la vision pragmatique du Colosse. Éduquer en plongeant dans nos territoires réels et dans nos imaginaires collectifs ce qui de fait de nous qui nous sommes. Ce qui fonde notre identité. Ce qui nous rassemble. Surtout ce qui nous ressemble. Au cœur de l’action du Colosse depuis la prise de responsabilité du CNRD. En faisant de l’éducation et de la culture la deuxième composante de l’exploitation du plus grand gisement de fer dans le monde, incontestablement, Mamadi envoie un message fort, qui avait disparu des radars depuis la fin du premier régime. La culture, socle d’une appartenance commune, qui transcende les clivages et nous porte aux portes du monde et nous enracine sous les projecteurs des imaginaires de partout en perpétuelle bataille d’existence et de prépondérance.

Nous reconnaître à travers un branding national, qui puise sa matérialité et son âme dans une des plus grandes et anciennes cultures de notre pays. Nous reconnaître dans le textile, l’artisanat, le tourisme. Ces éléments parcellaires qui viennent s’agréger forment une couronne étincelante qu’abhorre fièrement notre pays. Le corps et l’essence de notre peuple diffus dans une éducation responsable au plus de près du legs de nos ancêtres. L’éducation. Qui porte au pinacle une Guinée dans ce que nous voulons. Pas celle que les autres veulent qu’on soit. L’éducation. Pas celle qui nous met en porta faux  avec nos valeurs, nos traditions. L’éducation. Celle qui nous rappelle qui nous étions… enseigne à nos enfants qui nous sommes… et dit à nos petits-enfants ce qu’ils devront être… et raconte au monde que toujours nous nous battrons pour que chaque soleil qui s’éveille découvre une Nation aux pieds solidement enfoncés dans le marbre de notre identité. Pour que chaque lune qui révèle soit témoin d’un peuple au cœur enraciné dans le sol de son histoire.

Ne pas oublier qui nous avons été en apprenant, en réapprenant qui nous sommes, en affirmant notre singularité, en réaffirmant notre spiritualité, notre volonté inébranlable de laisser sur le toit du monde les couleurs distinctives d’un peuple épais du souffle protecteur de ses ancêtres. C’est cela aussi Simandou 2040 dans sa composante 2. Celle-ci, en plus du Branding Guinée, vient renforcer des acquis pour le secteur artistique aussi important et essentiel que l’assurance maladie pour les artistes, la loi sur la copie privée, la distribution régulière et transparente des droits d’auteurs, afin que les artistes puissent vivre de leur art, comme aime le dire le Ministre Moussa Moïse Sylla, des distinctions honorifiques de plusieurs artistes, etc. Ces actes viennent expliquer la place que le Président de la République accorde à l’éducation et à la culture dans Simandou 2040. Et Djiba Diakité en parle avec tellement de passion qu’on ne peut ne pas y avoir la puissante détermination du Colosse à tirer ces secteurs vers le haut. Parce qu’en fin de compte, lorsqu’on a tout perdu, ce qui nous survit à travers l’espace et le temps, à travers les âges, c’est notre culture : l’âme de notre peuple.

Souleymane Thiâ’nguel Bah

Secrétaire Général du Ministère de l’Information et de la Communication

 

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