L’Office National du Tourisme (ONT) a organisé, ce vendredi 29 novembre 2024, un atelier consacré à la vulgarisation des textes législatifs et réglementaires régissant le secteur du tourisme, dans un hôtel à Conakry. Tout au long de la journée, cet événement a réuni les principaux acteurs du secteur, soulignant l’importance cruciale de cet atelier pour renforcer un cadre juridique clair et structuré. Il vise à promouvoir la croissance et la compétitivité du tourisme, secteur stratégique pour l’économie du pays.
Présent lors de l’ouverture des travaux, Ahmed Sékou Traoré, président de la délégation spéciale de Ratoma, a salué l’initiative et la tenue de cet atelier dans sa commune.
« Cela parce que la commune de Ratoma est une commune véritablement touristique avec ses abords de mer et avec le nombre réceptif que nous avons dans notre collectivité. Ce remerciement va donc directement à madame la directrice qui pouvait choisir ailleurs mais qui a préféré choisir la commune de Ratoma et un de nos réceptifs », s’est-il félicité.
De son côté, la Directrice Générale de l’ONT a, dans son discours déclaré qu’« En tant que Office national du tourisme, notre rôle est de faire en sorte que ces textes ne soient pas de simples documents administratifs, mais de véritables outils de travail accessibles et compris par tous. Notre mission est de promouvoir leur adoption et leur mise en œuvre, en facilitant la compréhension de tous les acteurs. C’est pourquoi, avec le soutien de notre ministère de tutelle, nous avons élaboré un programme ambitieux qui inclut la vulgarisation des textes sur l’ensemble du territoire national », a expliqué Kadé Camara.
Les travaux de l’atelier de vulgarisation des textes législatifs et réglementaires dans le secteur du tourisme ont été lancés par le secrétaire général du ministère de la culture, du tourisme et de l’artisanat au nom du chef du département. Pour Ibrahima Kobélé Keita, c’est l’occasion pour les différents acteurs de la chaîne de valeur du secteur du tourisme, de prendre connaissance de ce qui réglemente ce secteur, de rencontrer ceux qui sont à la base de cette réglementation en terme de rédaction, d’échanger avec ceux qui sont à la charge de la mise en œuvre de cette réglementation et enfin de pouvoir donner leurs avis et commentaires en tant qu’acteurs, sur qui cette réglementation va s’appliquer.
« Nul n’est besoin de rappeler que nous ne pouvions pas ne pas prendre connaissance des textes réglementaires dans une activité soumise à l’éligibilité. Les textes définissent le cadre dans lequel l’activité doit s’exercer, en un mot, quels sont les critères d’éligibilité pour que vous puissiez exercer dans les différents métiers liés à cette chaîne de valeur. Les textes permettent de savoir quelles sont les obligations et les droits auxquels vous devez souscrire pour pouvoir exercer, mais aussi ces textes, non seulement ils sont normatifs, mais aussi, ils ont un aspect dynamique, parce qu’ils ne sont pas figés », a-t-il précisé.
Avant l’intervention du secrétaire général du ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, le directeur national par intérim du Tourisme et de l’Hôtellerie a rappelé qu’avant cet atelier et depuis 2005, le département dirigé par Moussa Moïse Sylla s’est doté de plusieurs textes législatifs et réglementaires, tels que la politique nationale du tourisme, la stratégie nationale de développement durable du tourisme, ainsi que des décrets et des arrêtés. Cependant, ces textes ont longtemps souffert d’un manque de vulgarisation, ce qui a conduit à leur méconnaissance tant par le public que par les usagers du secteur. Parallèlement, le nombre d’activités et d’entreprises touristiques n’a cessé de croître. Moustapha Diallo a ainsi estimé que cet atelier constitue une réponse à ces lacunes, en permettant de corriger ces dysfonctionnements.
Pour conclure, la directrice de l’ONT, Kadé Camara, a annoncé que cet atelier de vulgarisation des textes législatifs et réglementaires sera étendu à plusieurs localités de l’intérieur du pays, telles que N’Zérékoré, Kindia, Kankan, Siguiri, Coyah et Dubréka, dans le cadre d’une première phase. Selon elle, cette initiative s’inscrit dans la volonté de rapprocher l’administration des populations et des professionnels du tourisme, tout en tenant compte des réalités locales.
Aboubacar Moussa Camara 622 42 41 87