Elhadj Mamadou Aliou Bah âgé de 74 ans a traduit son épouse Mamadou Binta Bah devant le tribunal de première instance de Dixinn pour agression physique et voies de fait. Le procès s’est ouvert ce mardi, 03 décembre 2024. Les faits remontent au 18 septembre dernier. À la barre, le plaignant a donné sa version des faits dans cette affaire.
Dans sa narration, Elhadj Mamadou Aliou Bah a fait savoir au tribunal que sa femme lui a traité de « vieux bouffon ». « Elle m’a battu comme son enfant », a-t-il expliqué. De poursuivre, le sexagénaire a souligné qu’il ne peut plus vivre avec la prévenue avant de solliciter un divorce. « Monsieur le président, je ne peux plus vivre avec elle, elle n’a qu’à rentrer chez ses parents et vivre la vie qu’elle souhaite là-bas », a indiqué Elhadj Mamadou Aliou Bah tout en sollicitant auprès du tribunal que son épouse soit sanctionnée à la hauteur de sa forfaiture.
Le procureur de la république près le tribunal de première instance de Dixinn a tenu à recadrer le plaignant. « Ce n’est pas l’endroit idéal pour demander le divorce » avant de poser quelques questions de précisions. Dans ses réquisitions, Monsieur Algassimou Diallo a estimé que les faits mis à la charge de la prévenu qui n’a pas comparu sont établis. Il a notamment tenu en compte d’un document médical délivré par un médecin légiste en date du 18 septembre 2024.
Il a alors requis de retenir Madame Mamadou Binta Bah dans les liens de la prévention pour « violences et voies de fait », faits prévus et punis par l’article
248 du code pénal. Pour la répression, le procureur requiert six (6) mois d’emprisonnement assorti de sursis et au paiement d’une amende d’un (1) millions de francs guinéens contre la prévenu.
Le juge, Lansana Keïta a mis l’affaire en délibéré pour décision être rendue le 10 décembre 2024.
Mamadou Macka Diallo
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