La police guinéenne, sous le CNRD, n’aurait rien à envier à celles des pays voisins, en termes d’équipements et d’infrastructures. C’est du moins ce que défend le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le Général Bachir Diallo. Dans l’émission On fait le Point sur la RTG, où il est passé expliquer l’exécution du budget 2024 de son département, le ministre a particulièrement relevé des efforts faits dans le sens de la construction ou la reconstruction d’infrastructures policières et l’équipement des fonctionnaires de police notamment ceux en charge du maintien de l’ordre.
Un investissement de dix (10) millions de dollars a permis d’équiper les policiers engagés dans le maintien et le rétablissement de l’ordre public, à en croire les dires du ministre Bachir Diallo. «Ils sont équipés de la tête aux pieds. Et tout récemment, ils ont eu des blindés, ça les protège et leur permet d’être plus efficaces. La police a eu en tout, et c’est sans précèdent, quarante (40) blindés destinés au maintien et au rétablissement de l’ordre ainsi que dans la lutte contre la criminalité», ajoute-t-il. Le Général Bachir croit dur comme fer que «les policiers guinéens n’ont jamais été mieux habillés que maintenant». D’ailleurs, pour le ministre de la Sécurité et de la Protection civile «aujourd’hui, le policier guinéen est aussi bien habillé que les policiers de la sous-région. Les infrastructures aussi n’ont rien à envier aux infrastructures de la sous-région».
Comment garantir la liberté de manifester et assurer la sécurité de tous et des institutions ? Le ministre estime que tel est le dilemme auquel est souvent confrontée la police. «Il faut que le citoyen comprenne que le maintien et le rétablissement de l’ordre public, c’est pour garantir la sécurité des citoyens et des institutions. On ne vient pas pour tuer, on ne vient pas pour blesser gravement ceux qui sont chargés de le faire. Au niveau de la police, il faut également beaucoup plus de formation, de sensibilisation», déclare-t-il, parlant des relations entre manifestants et policiers lors des mouvements politiques et autres manifestations interdites.
Alors des acteurs politiques ne cessent de brandir des menaces de manifestations, cette montée en puissance de la police nationale pourrait être testée si ces menaces venaient à être traduites en réalités par leurs auteurs.
Thierno Amadou M’Bonet Camara
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