Un mois après le limogeage du Directeur général de l’Office guinéen de publicité (OGP) le 14 décembre 2024, suivi de l’ouverture d’une procédure judiciaire encore loin de dire tous ses secrets, la rédaction de Guinee114.Com a glané certaines nouveautés à propos de cette affaire de plus en plus embarrassante. Le weekend dernier, dans la nuit de samedi à dimanche 14 janvier, des rumeurs ont fait état d’une arrestation de l’ancien DAFF Ibrahima Traoré. Suivi et interpellé par un service dont nous choisissons de taire la dénomination, cet ancien haut cadre de l’OGP a été présenté au redoutable Office de répression des délits économiques et financiers (ORDEF). Il sera ensuite remis à un de ses avocats.
Quoique reproché d’accusations similaires à celles portées à tort ou à raison contre Mandian Sidibé, le nommé Ibrahima Traoré a pour le moment plus de chance que l’ancien directeur général de l’OGP et grand soutien du président Mamadi Doumbouya. Contrairement à certaines rumeurs, il ne serait pas en détenions. Peu avant lui, un ancien directeur général a été entendu lui aussi à propos de cette entité au cœur d’un scandale qui ressemble parfois à une pétaudière qui sent aussi de l’ingratitude, de la trahison et des règlements de comptes. L’interpellation et les auditions de l’ancien DAFF pourraient illustrer la détermination des autorités à voir clair dans la gouvernance de l’OGP. C’est le souhait de tous, le président Mamadi Doumbouya en premier. Cependant, une certaine opinion sur les réseaux sociaux scrute tous ces rebondissements avec un scepticisme en attendant de savoir si le Président du Conseil d’administration sera convoqué et entendu ou s’il sera protégé au nom de son statut de conseiller du Chef de l’Etat.
Une source décrivant Ibrahima Traoré pour notre rédaction, le présente comme quelqu’un qui s’est montré naïf en se jetant dans les bras de certains. Cette série d’auditions notamment celle de l’ancien DAFF, pourraient permettre aux juges en charge de l’instruction et à l’ORDEF d’entendre beaucoup d’accusations sur d’autres personnes non encore inquiétées. L’acquisition présumée d’un domaine dans une cours fermée à Tombolia dans des conditions qui ne seraient pas propres, un duplexe à Dabompa, des meubles de luxe qui seraient livrés ici et à l’intérieur du pays ainsi que plusieurs autres accusations non encore vérifiées par notre rédaction, pourraient s’ajouter à des faits déjà suffisamment troublants. De sources proches du dossier, des révélations qui ne peuvent pas être divulguées pendant cette phase d’instruction par respect pour la justice, rythmeront le procès tant attendu.
A suivre !
Thierno Amadou M’Bonet Camara
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