L’ambassade de France en Guinée et en Sierra Léone et l’institut français de Guinée ont organisé ce lundi, 10 février 2025, une conférence débat en écho au sommet international pour l’action sur l’intelligence artificielle le même jour à Paris. L’occasion a été mise à profit pour expliquer aux nombreux spectateurs l’importance de l’IA dans l’éducation et son impact dans vie quotidienne des populations. Des enseignants-chercheurs, étudiants et responsables d’ONG ont pris part à l’événement qui a eu lieu au Centre culturel franco-guinéen de Conakry.
Au sortir de la conférence, Sébastien Vittet, conseiller de coopération et d’action culturelle à l’Ambassade de France en Guinée note «qu’il y a beaucoup de gens qui utilisent cette Intelligence Artificielle dans le monde entier pas seulement en Guinée parce qu’elle est accessible, elle est facile. Et aujourd’hui, on a décidé de se rencontrer justement pour parler un petit peu de cet impact qu’elle a dans nos vies ».
Le recteur de l’université Koffi Annan de Guinée, Professeur Mohamed Tayeb LASKRI, qui a fait un exposé sur le thème du jour, est largement revenu sur l’importance de cet outil numérique sur la vie quotidienne des populations à travers le monde sans oublier son côté négatif. «Tous les outils que vous êtes en train d’utiliser maintenant, lorsque vous interrogez l’Internet avec de la voix, il doit y avoir une reconnaissance vocale, une recherche d’informations, l’information qui répond à la question qui a été posée. Et ensuite, on peut synthétiser tout ça. Imaginez qu’on peut incorporer tout ça dans un système embarqué dans une voiture. Et quand on conduit, on peut parler librement et non pas au téléphone », a étalé le Pr. Mohamed Tayeb LASKRI.
Selon le conférencier, il y a aussi le côté négatif notamment la désinformation pour lequel il y a un défi de règlementation. J’ai soulevé le côté de désinformation. Si quelqu’un veut nuire à quelqu’un ou bien veut nuire à une société ou bien veut nuire à un pays, il va lancer de la désinformation sur le net pour pouvoir provoquer des choses incompréhensibles sur le plan éthique et sur le plan moral. Et donc, là, c’est le côté négatif. Il faudra qu’il y ait une réglementation autour de tout ça. C’est cela qui manque un petit peu à l’IA générative. Il manque une réglementation claire qui permet un petit peu d’éviter le côté négatif de l’IA générative. Sinon, il faut être vraiment optimiste pour qu’il n’y ait que des choses positives qui nous aident dans notre quotidien de toujours », a indiqué le directeur du Master intelligence artificielle et sciences des données à l’université Koffi Annan de Guinée.
Créée en 1956, l’IA (Intelligence Artificielle) est devenue un outil incontournable sur l’internet dans le cadre des recherches dans tous les domaines (médical, économique…).
Mamadou Macka DIALLO
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