𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐠𝐮𝐢𝐧é𝐞𝐧𝐧𝐞 : 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐝’𝐚𝐥𝐚𝐫𝐦𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥â𝐜𝐡𝐞𝐫 𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞 ?

L’homme sage, les sociétés averties, les nations fortes avancent avec prudence. Ici, sous nos tropiques, certes, le Gl. Mamadi Doumbouya aussi s’avance ainsi vers l’autel de Son Dieu, Le Juge protecteur, mais terrible des grands chefs sur terre. 

Cependant, les contours et les périphéries des différents pouvoirs de son grand pouvoir s’agitent et se secouent vivement. Le devenir de la société s’annonce perdu dans l’air et dans l’eau troublés par les tempêtes pondues par ces vacarnes. Les intérêts commencent à diverger du fond de leurs âmes, pour ne plus converger vers l’intérêt supérieur de l’âme de la nation guinéenne. Alors là, il y a la bêtise ! Mais aussi la demeure grandiose de l’égarement !

𝐑𝐞𝐡𝐚𝐮𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐛𝐚𝐫𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧.

L’instinct, par Dieu, de la haute gouvernance est un sabre du sage qui, suspendu au-dessus des nuages, surprend et dissuade les commis. Il prévient ainsi toute calamité et sauve le peuple des réparations douloureuses des forfaitures dont il n’a fait que subir. Ainsi dit, le chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya devrait siffler la fin de la récréation pour impulser un nouveau souffle pour le peuple de Guinée. Soit, une nouvelle dynamique dans une nouvelle ère pour la nation guinéenne. Puisque nous le savons tous, tout développement harmonieux est au service exclusif des hommes. 

Sinon, quelles mouches nous piquent pour que nous continuions de marcher ainsi dans les ténèbres préconçues par des Rambo et des ringards de la politique, dont la réflexion a fui aux premières heures de leur contact hasardeux ? 

Mais qui ne parle pas encore à l’oreille du Gl. Mamadi Doumbouya pour apporter ce petit déclic à son poing ferme et à son vaisseau véritable, afin qu’il mette davantage de vrais gens de lumière autour de son « aura », et que celle-ci se saisisse des ondes de la paix et de la construction de ce monde ? 

Ces gens de lumière devraient instamment exister à ses deux côtés opposés pour le salut de notre peuple résilient et de notre pays paradisiaque, en effet ! Car la guerre des caprices et des egos surdimensionnés a pris en otage la vérité de la marche. Et pourtant, la marche de la nation est une réalité sans brouillon, dont les conséquences sont directement exposées sur chacun des jolis visages qui pâlissent de l’ensemble des composantes de la population.

En fait, si nous nous disons à présent la vérité, nous reconnaîtrons que la barre de la Transition n’est pas assez haute pour que certaines figures de proue puissent jouer le championnat. Il faudrait sans doute qu’ensemble nous ayons le courage de le constater et d’aider le chef de l’État à la dresser ainsi très haut, pour enfin nous interdire de passer en dessous. 

𝐑é𝐚𝐟𝐟𝐢𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐡𝐚𝐛𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐜𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞. 

Les sociétés qui se transforment durablement ont pratiqué de tout temps une culture pérenne de créativité, d’adaptation à l’air du temps et de veille sociale. Elles ont réussi par une autorégulation continue à fédérer les parties prenantes au développement autour d’un leader rendu charismatique par les épreuves, tout en indiquant le chemin vers l’objectif ultime. Le vivre-ensemble des diversités et la cohabitation des idéologies dans une ambiance de liberté d’opinion et d’encadrement culturel et social ont caractérisé leur quotidien. Cette grandeur des cœurs nécessaire pour y arriver est une dynamique des lumières qui rivalisent d’éclats dans la sainteté d’esprit des dirigeants. 

Réaffirmer cette grandeur revient à interroger les pratiques de défense de la Transition guinéenne, l’analyse de ses perspectives et le comportement de l’ensemble de ses acteurs dans la cité. Car ce qui est regrettable, tout au fait, c’est d’observer, entre mépris, vanité, violences verbales et physiques, indiscipline notoire et ignorance des principes de gouvernance, certains hauts commis rivaliser de bassesse, de manque de classe et d’excès d’inconduite vis-à-vis de la Transition elle-même. 

Toutefois, la culture demeure une belle arme par laquelle nous devrions inculquer aux novices et rappeler aux réfractaires les fondamentaux de la Transition et la vraie vision du président de la République, chef de l’État, le Gl. Mamadi Doumbouya. 

Une stratégie bien définie devrait émaner de qui le doit pour parvenir à qui de droit, afin de nous éviter de tout temps ces erreurs de casting qui nous coûtent décidément la peau du corps tout entier. 

Dans ce sens, des initiatives telles que la signature de la convention collective pour réguler le travail dans le secteur des mines, la mise en place de la plate-forme #GuineeGouv pour rendre compte des actions sectorielles, l’immersion gouvernementale pour toiser les réalités des populations, le retour de la Guinée dans les instances internationales des droits d’auteur, l’opérationnalisation du projet de l’identité Nimba, etc., doivent être légion pour demeurer dans l’esprit de l’innovation et de l’impact qui doit animer toute gouvernance. 

Ainsi, la cohabitation pacifique se promeut par l’abolition de la création de faux parias, par l’expression de la volonté d’œuvrer pour tous, par l’implication de toutes les forces vitales dans les causes communes de la nation, à travers la culture du sentiment d’appartenance pour toutes les franges de la population. 

𝐔𝐧 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝’𝐮𝐧𝐢𝐨𝐧 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐬é𝐜𝐡𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐟𝐫𝐨𝐢𝐝𝐞𝐬. 

Alors que le monde s’active dans la création des start-up, dans les découvertes vraies et la mise en place des produits et services qui réduisent les difficultés du quotidien des populations à travers la planète, en Guinée, nous nous attardons encore à régler des comptes personnels, parfois vieux de l’époque de Mathusalem. Ici, l’ego n’a pas encore dit son dernier mot, à ce qu’il paraît. Que Dieu Le Tout Miséricordieux, dans Sa Sagesse et Sa Science infinies, nous gratifie alors d’une portion de ces divinités-là pour conjurer notre triste sort de pays narcissique. 

Un gouvernement d’union nationale, des techniciens de l’ensemble des secteurs du développement et des visionnaires de la transformation sociale, économique et culturelle est un impératif. Pour la simple raison qu’il est démontré à suffisance que le traitement de plusieurs dossiers techniques demeure en souffrance et les processus plombés, non toutes les fois par manque de volonté, mais tristement par incapacité à les évacuer. 

Dehors, on s’active. Mais la politique de gauche et de droite ne définit même pas encore notre démocratie embryonnaire. Nous nous caractérisons par une opposition systématique et violente de par toutes nos actions dites de critiques. En quel terme, au-delà de la simple façade, l’union de politiques sans parcours intelligent dans un gouvernement demeure-t-il possible ? 

Dans ce sens, l’union nationale devrait être redéfinie et capitalisée dans notre pays. 

Un gouvernement de techniciens de tous les bords sociaux devrait nous éviter les apprentis sorciers tapis dans l’ombre, à la recherche des titres et des clinquants pour orner leurs légères poitrines, et naturellement pour agenouiller davantage notre pays qui ne veut plus être beau à ce rythme. 

En somme, la sonnette d’alarme tant tirée par les érudits annonce sa fatigue et le risque qu’il lâche prise. Le dernier virage avant l’heure de la vérité se dévoile déjà. Et là, plusieurs angles droits se dessinent à l’horizon.

Arriverons-nous à faire le virage sans le manquer et sans le secours du diable qui nous garantit à coup sûr de nous retrouver au fond du ravin ? 

𝗠𝗼𝗵𝗮𝗺𝗲𝗱 𝗟𝗮𝗺𝗶𝗻𝗲 𝗞𝗘𝗜𝗧𝗔

 É𝗰𝗿𝗶𝘃𝗮𝗶𝗻 / 𝗣𝗼è𝘁𝗲

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