Feu Elhadj Mohamed Habib Hann, Vice-président chargé des professions libérales au sein de la Confédération Générale des Entreprises de Guinée (CGE-GUI), a été inhumé ce dimanche 6 avril 2025, au cimetière de Cameroun.
Avant son enterrement, un symposium organisé par la CGE-GUI s’est tenu au Palais du Peuple, suivi d’une lecture du Saint Coran et de la prière mortuaire à la grande mosquée Fayçal.
À cette occasion, l’organisation patronale a rendu un vibrant hommage à l’illustre disparu, à travers une déclaration émouvante prononcée par Ismaël Keïta, l’un des vice-présidents de la CGE-GUI. « Nous rendons un hommage solennel à un homme exceptionnel, un pilier du secteur privé guinéen, un frère, un bâtisseur. Son départ laisse un vide immense. Mais au-delà de la tristesse, nous sommes réunis pour célébrer une vie remarquable, un parcours inspirant et un héritage précieux », a-t-il déclaré.

Ismaël Keïta a rappelé le rôle central joué par Elhadj Habib Hann dans la construction de l’unité patronale en Guinée, notamment à partir du 5 septembre 2021, à la suite de l’appel du chef de l’État à refonder le secteur privé. « Il a contribué à poser les fondations de la CGE-GUI, qu’il a portée avec force et conviction, au même titre que les autres membres fondateurs. Ensemble, ils ont œuvré pour une organisation patronale unifiée, interlocutrice privilégiée des pouvoirs publics et en lien avec les mouvements syndicaux », a-t-il souligné.
Le défunt a également été actif à l’échelle internationale, représentant la Guinée au sein de la FOPAO, de l’OIE, de Business Africa et de l’Alliance du patronat francophone. « Son sens du devoir, son humilité, son écoute et sa rigueur professionnelle faisaient de lui un leader respecté. Il incarnait les valeurs qu’il défendait, et savait rassembler les énergies autour d’un idéal commun », a poursuivi Ismaël Keïta.
Pour honorer sa mémoire, la CGE-GUI envisage d’institutionnaliser une activité annuelle en son nom, dédiée à la promotion des professions libérales. Une manière, selon le vice-président, de faire vivre ses idées et de prolonger son engagement. « Refuser l’oubli, c’est préférer la mémoire active, celle qui nourrit l’engagement. Nous garderons vivant son exemple pour inspirer les générations futures », a-t-il conclu.
Mamadou Macka DIALLO
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