Boubacar Yacine Diallo, Président de la Haute Autorité de la Communication, une respectable institution, est, il faut le dire, un journaliste de talent, avec une expérience transfrontalière. On peut l’aimer ou pas, son exemple restera à jamais hissé au panthéon des grandes valeurs de notre pays. Boubacar Yacine Diallo, journaliste émérite, à la vision républicaine, a puisé son savoir et son Savoir-faire dans des conditions spécifiques qui défient le temps. Il est d’ hier, d’ aujourd’hui et sera de demain.
Il serait très important de savoir qu’aucune colère, ni une haine ne doit nous amener à cracher sur nos valeurs reconnues comme telles, vivants ou morts.
Du développement de la presse nationale, il a mis son cœur, il en a fait son credo. Je trouve mal approprié et osé que quelques personnes, pouvant logiquement être de l’âge de ses enfants, au-delà de la fonction républicaine qu’ il incarne, lui lancent et à tort, des projectiles verbaux d’une certaine nature. Sachons raison gardée.
Telles ne sont pas nos us et coutumes surtout dans un pays où, les valeurs sont généralement issues des préceptes des livres saints qui régulent l’essentiel de notre vie.
Oui pour les critiques car dit-on, ce sont des contradictions que jaillissent la lumière, mais non à cette fade et insipide lutte générationnelle qui largue aux calendes grecques le sui generis du savoir. L’une des qualités humaines la plus en vue est, la retenue, la bonne mesure des choses.
Boubacar Yacine Diallo a rendu à la Guinée, par ses gestes et faits, dans une humilité à nulle autre pareille, une importante somme de sa dette sociale. Il est sur ce plan un exemple à reproduire. Ne l’aimons pas, c’est humain et peut paraitre normal. Mais pour ce qui est du reste, reconnaissons-lui cette immense valeur et rendons-la-lui.
Ben Traoré
Doyen de la presse
Premier conseiller chargé de la communication de l’Ambassade de Guinée au Japon
