Poursuivi pour des faits de « vol », requalifiés en « vol aggravé et abus de confiance », Mohamed I. Camara a été reconnu coupable à l’issue d’un procès très médiatisé. Les faits remontent au 13 mai dernier, lors des funérailles de l’artiste comédien Moussa Keïta, connu sous le nom de Moussa Koffoé, à la place des Martyrs.
Mohamed I. Camara s’était fait passer pour un membre de la famille éplorée avant de dérober plusieurs téléphones portables appartenant aux enfants du défunt. Son interpellation a été facilitée par la diffusion de ses images et vidéos sur les réseaux sociaux.
Le procès s’est ouvert tôt dans la matinée du 26 mai 2025, devant le Tribunal de Première Instance de Kindia. Les débats, les réquisitions, les plaidoiries ainsi que le délibéré se sont déroulés le même jour. Au cours de l’audience, le prévenu a reconnu sans réserve les faits qui lui étaient reprochés.
En application des articles 373, 382.10 et 428 du Code pénal, ainsi que des articles 443, 461, 464, 468, 470, 474, 497, 528, 529, 531, 533, 535, 548, 562, 1161 et suivants du Code de procédure pénale, le juge Sékou Ibrahima Soumah a condamné Mohamed I. Camara à 10 ans d’emprisonnement ferme et au paiement d’une amende de 5 000 000 de francs guinéens.
Il a également été condamné à restituer 12 téléphones portables, dont 10 à la famille de feu Moussa Koffoé, représentée par Ibrahima Sory Keïta, et 2 autres téléphones appartenant à deux dames, ou à en payer la contre-valeur.
Mamadou Macka DIALLO
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