Grande Mosquée Fayçal : El Hadj Mamadou Saliou Camara prêche la paix et l’unité après la prière de la Tabaski

Ce vendredi 6 juin 2025, à l’occasion de l’Aïd el-Kébir (Tabaski), El Hadj Mamadou Saliou Camara, Premier Imam de la Grande Mosquée Fayçal de Conakry, a dirigé la prière en présence du Premier ministre Amadou Oury Bah, des personnalités membres du gouvernement ainsi que d’une foule nombreuse de fidèles musulmans. À ses côtés se trouvait le ministre secrétaire général de la Présidence, le Général Amara Camara, comme le veut la tradition, après la prière, l’Imam a procédé à l’immolation du bélier en commémoration du sacrifice du Prophète Ibrahima (PSL).

À l’issue de cet acte symbolique, le guide religieux est revenu sur le message central de son sermon du jour, axé sur la nécessité de préserver la paix, la cohésion sociale et les valeurs fondamentales de l’islam.

Dans son message empreint de piété et de responsabilité, le Premier Imam a rappelé que l’islam ne reconnaît que deux fêtes religieuses : l’Aïd el-Fitr et l’Aïd el-Kébir. Selon lui, ces moments sont bien plus que de simples célébrations. Ils sont des instants sacrés pour raffermir la foi, renouveler l’engagement envers Dieu et réaffirmer les principes de solidarité, de pardon et de travail.« Bismillah ar-Rahman ar-Rahim, Alhamdoulilah, cette fête-là, c’est notre fête. L’Islam, il n’y a que deux fêtes religieusement. Au nom de l’Islam, c’est deux fêtes que Dieu nous a accordées, parce que notre communauté, c’est une communauté de foi, communauté de travail », a fait savoir le Premier Imam, insistant sur le fait que les musulmans ne doivent pas se contenter d’une religiosité de façade, mais plutôt incarner la foi dans leurs comportements au quotidien.

El Hadj Mamadou Saliou Camara a également rappelé le sens profond de sa mission spirituelle, affirmant qu’il se considère comme un serviteur de son peuple, investi de la responsabilité de dire ce qui est essentiel pour leur vie ici-bas comme dans l’au-delà.

Dans son message, il a lancé un appel à ses compatriotes. « Je veux que les guinéens produisent la paix, l’entente, la cohésion sociale. Cela ne peut être possible que si nous pratiquons sincèrement notre religion, qui est une religion d’éducation, une religion parfaite », a-t-il souligné.

L’Imam a mis en garde contre toute tentative de division. « Il n’y a pas de musulman parfait, mais notre religion est une religion parfaite. Je veux que l’on suive les recommandations d’Allah : ne provoquons pas ceux qui n’ont rien à offrir, ne nous divisons pas en ethnies, ni en groupes politiques. Restons soudés pour donner de la valeur à notre religion, religion de paix, d’unité, d’entente et de pardon », a-t-il exhorté.

Alpha Bah

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