La série des examens scolaires, session 2025, se poursuit normalement en République de Guinée. Après la clôture de l’examen de fin d’études élémentaires la semaine dernière, c’est au tour du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) d’être lancé ce lundi 16 juin 2025 sur l’ensemble du territoire national. Dans la commune de Matam, c’est le président de la délégation spéciale, Badra Koné qui a procédé au lancement officiel de la première épreuve, en présence des autorités éducatives communale
Selon Mariame Condé, directrice communale de l’Éducation par intérim, la commune de Matam compte 4 802 candidats inscrits au BEPC, dont 2 383 filles, répartis dans 12 centres d’examen.
Devant les candidats et les surveillants, Hafsatou Sy, superviseure générale pour la commune de Matam, a tenu à transmettre un message ferme aux encadreurs et aux candidats. « Messieurs les encadreurs et surveillants, vous êtes priés de laisser vos téléphones à la maison. Dans le centre, seul le délégué est autorisé à porter un téléphone, et cela uniquement en cas d’incident, afin de pouvoir alerter les autorités. Ni les agents de sécurité, ni les infirmiers, ni les surveillants encore moins les candidats ne doivent porter de téléphone. Ensuite, il est vrai que c’est l’autorité qui garde les sujets jusqu’au lancement, mais une fois le lancement effectué, le reste des sujets est sous la responsabilité du délégué. Il faut que cela soit accepté.
Chers candidats, on dit souvent que c’est le BEPC qui est l’examen le plus difficile. Ce sont généralement les candidats de cet examen qui se montrent les plus téméraires devant l’autorité, croyant tout permis. Ce n’est pas acceptable. Moi, j’ai confiance en vous. Je vous demande d’être sereins, respectueux, et de vraiment travailler pour vous-mêmes », a-t-elle déclaré, avant d’assurer qu’elle compte entièrement sur les candidats et de leur souhaiter bonne chance.
De son côté, Mariame Condé a dressé un bilan positif de l’organisation. « Tous les centres sont sécurisés. Les candidats sont installés et ont leurs cartes. Les surveillants, la superviseure nationale, les superviseurs régionaux et communaux sont tous présents. Tout se déroule très bien », a-t-elle martelé avant de lancer un appel aux candidats et surveillants. « J’appelle les élèves à faire preuve de responsabilité. Ce qu’ils font doit venir d’eux-mêmes. Quant aux surveillants, je leur demande de ne pas faire preuve de laxisme. Ils sont là pour surveiller, donc qu’ils surveillent. On peut être exigeant sans être méchant. Il y a une grande différence entre les deux. S’ils procèdent à des fouilles systématiques pour empêcher l’entrée d’objets compromettants, la surveillance sera plus facile. Les surveillants sont informés et ont été sensibilisés à cet effet », a-t-elle réaffirmé.
Aliou Diaguissa Sow
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