En marge de la cérémonie d’investiture du président Alpha Condé, à laquelle il venait de prendre part, Ousmane Doré, candidat malheureux à l’élection présidentielle, s’est confié à la rédaction de Guinee114.Com.
A la question de savoir s’il est favorable à une participation au gouvernement, il répond pas sans nuancer ses propos. « Je pense oui ! Si la main tendue est sincère dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet de société qui qui permettra la Guinée d’arriver à l’émergence économique tant souhaitée, je peux vous assurer que mon parti est près à vouloir accompagner toute œuvre de développement. Nous serons dans les dispositions d’apporter notre contribution c’est de cela qu’il est question« , déclare-t-il.
Les raisons de sa présence
Nous avons été invité en tant que candidat à ces dernières élections et nous avons estimé qu’il fallait être là pour la clôture de ce processus auquel nous avons participé en tant que candidat de notre parti. C’est notre pays la Guinée qui a gagné à l’issue de ce long processus. Cette victoire est consacrée aujourd’hui par l’investiture de celui qui a gagné. Et nous pensons que dans le cadre d’une République, qu’il faille justement faire fairplay pour assister à un évènement comme ça surtout après avoir reçu l’invitation. Nous pensons donc que c’est un moment solennel auquel il fallait prendre part.
Ses attentes
Les attentes c’est d’abord qu’on réussisse à rassembler ce peuple, de consolider la paix, l’unité nationale qui ont été mise en épreuve pendant cette période électorale. Mais aussi beaucoup de questions de gouvernance. Nous attendons que cette nouvelle administration prenne à bras le corps la question de corruption, la question de l’impunité et que nous ayons un système dans lequel la justice est indépendante et au service de tous les citoyens, donc une justice qui peut assurer que nous vivons dans un Etat de droit. Oui! Il y a des défis économiques qui sont réels ! C’est d’abord la pauvreté, c’est la misère, c’est le chômage surtout de nos jeunes et le manque criard d’infrastructures que l’on observe.
Mamadou Macka Diallo
