C’est un problème qui ne date pas d’aujourd’hui, d’après le ministre de l’Environnement Oyé Guilavogui, un des médiateurs de cette crise.
En dépit des multiples médiations pour cultiver la paix entre Toma et Mania, à Macenta, ces deux communautés ont fini par s’affronter autour de l’épineux problème de la paternité de la ville.
Toutefois, le Chef du département de l’Environnement a laissé entendre chez nos confrères de Djoma Médias le lundi, 28 décembre 2020, qu’un calme précaire est revenu dans la cité. « Nous sommes sur la phases de l’accalmie. Ce qui est sûr, ce qui évident, il y a bien des mains dernières. Ce n’est pas à moi de l’établir mais à la Justice. Le Chef de l’État a insisté qu’il n’y a plus d’impunité dans ce pays-là. Et c’est vrai. Donc, je crois que l’exemple sera donné par cet événement-là. Il faut qu’on aille jusqu’au bout, on identifie toutes les personnes qui sont dernières et qu’elles soient punies par la force, la rigueur de la loi… Dans tous les cas, étant ressortissants de cette ville je suivrai personnellement le déroulement de ces événements-là. Il faut que la justice soit établie. Heureusement que l’État est d’accord pour ça », s’est-il réjoui.
Selon le ministre Oyé, plus vous donnez les statistiques, plus les gens sont sur les nerfs. « Donc c’est pas la peine de rentrer dans ça quand vous avez le souci de calmer le jeu et demander à tout le monde de mettre la balle à terre, se donner la main. La solution définitive, on ne peut pas tronquer l’histoire, on ne peut pas changer le cours de l’histoire c’est très claire. Il faut que la vérité soit dite. Il faut que tout le monde sache qui est venu le premier. Qui a reçu qui. Il faut que les gens sachent ça. Et c’est de là que l’État doit intervenir », martèle ce ressortissant de la préfecture de Macenta.
Djély Mamadou Kouyaté
