Devant le Tribunal de Première Instance de Dixinn ce lundi, Mamadi Condé dit Madick 100 frontières qui comparaissait pour ‘‘téléchargement, diffusion de messages, photos, dessins de nature raciste ou xénophobe, menaces, violences et injures par le biais d’un système informatique’’, a reconnu « certains faits » à lui reprochés et a demandé pardon au Président de la République et au peuple de Guinée.
À la fin des débats, la juge a suspendu l’audience et renvoyé l’affaire au lundi prochain.
Au sortir de la salle d’audience, Maître Alsény Aïssata Diallo, un de ses avocats de Madick 100 frontières s’est confié à la presse. «À l’issue des débats nous, on s’apprêtait à plaider mais le tribunal a décidé souverainement de renvoyer l’affaire à huitaine pour réquisitions et plaidoiries. Reconnaître ses faits est un moyen de défense qui est tout à fait normal. Si lui-même, consciencieusement il s’est rendu compte que dans ce qu’il a dit, il y a eu des écarts ou des anomalies, c’est humain, c’est vraiment responsable d’assumer sa responsabilité. En disant « oui je reconnais que ça c’est une erreur et je demande pardon ». Une faute avouée est à moitié pardonnée. Certainement le tribunal tiendra largement compte. Et ça nous met à l’aise parce que nous allons demander à la prochaine audience la clémence du tribunal qui acceptera de le mettre à notre disposition, compte tenu de sa reconnaissance des faits», a-t-il déclaré.
Diop Ramatoulaye
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