A l’occasion du dix-septième anniversaire de la convention des nations unies contre la corruption, la journée internationale de la lutte contre la corruption a été célébrée ce mercredi en Guinée à travers une cérémonie organisée par l’Agence nationale de la lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance (ANLC).
Présent à cette cérémonie, Abdoul Latif Haidara, chargé du programme gouvernance au Programme des nations unies pour le développement (PNUD), a particulièrement parlé du cas guinéen où beaucoup reste encore à faire dans le domaine de la lutte contre la corruption.
«Cette célébration pour la Guinée, c’est vraiment une accumulation de chalenges. Il y a encore beaucoup de défis. Il est vrai que la convention internationale de lutte contre la corruption a été adoptée et que la Guinée, en 2017, a adopté et promulgué la loi portant détection et répression de la corruption et des pratiques assimilées, mais dans la pratique, il reste encore beaucoup à faire(…) Au niveau des indicateurs de Millénium chalenge, la Guinée est très en retard dans le domaine de la corruption, ça nous empêche d’accéder au fonds du millénium chalenge où le Sénégal, la Côte d’ivoire et le Mali ont déjà eu beaucoup de fonds qui les ont permis de faire de grands investissements. Et nous ne sommes pas encore éligibles à cette initiative de Millenium chalenge corporation, parce que tous simplement nous n’avons pas pu atteindre des indicateurs notamment sur le plan de la lutte contre la corruption», a-t-il déclaré face aux médias en marge de cette célébration.
Plus loin, a tenu à réaffirme l’engagement du PNUD «à accompagner le gouvernement dans ses efforts d’éradication de ce phénomène qui empêche le développement, qui empêche l’attente des ODD, qui empêche la mise en œuvre effective du PNDF, qui est le cadre unique de référence des actions de références en Guinée».
Dans son discours d’ouverture, Sekou Mohamed Sylla, secrétaire exécutif par intérim de l’ANLC, a mentionné que «la corruption sévit un peu partout : dans les pays sous-développés comme dans les pays développés».
Souleymane Bah pour Guinee114.com
627 081 969
