Le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation poursuit sa série de rencontre avec les acteurs socio-politiques du pays pour la mis en place du cadre de dialogue. Après les coalitions politiques, c’est au tour des acteurs de la société civile d’être reçus. Et cela a commencé ce lundi.
Parmi les acteurs de la société civile qui ont répondu à l’invitation du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, figure Abdoul Sacko, président du réseau Cojelpaid. Il est revenu sur les grandes lignes des échanges, à sa sortie.
« Il était question de savoir, à notre avis est ce que c’est un cadre qui doit être géré de façon séparé avec les parties prenantes? Tirant les leçons des dialogues passés qui ont été exclusivement politiques et les résultats ont été peu reluisants, nous avons pensé qu’il était très important, tenant compte de l’esprit de la charte de la transition, nous pensons que ce cadre doit être inclusif. C’est-à-dire qui va regrouper les autorités de la transition, les acteurs politiques et sociaux », a fait savoir Abdoul Sacko au sortir de l’entretien.
A en croire au président du réseau Cojelpaid, la question des crimes de sang a aussi été abordée. « Nous avons souhaité que cela soit vivement encouragé par le CNRD, les autorités de la transition à aller dans le sens du respect de la loi dans ce sens », a ajouté Abdoul Sacko
Mamadou KOUYATÉ
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