Abdoul Sacko (société civile): «…la précarité a davantage été renforcée avec la covid-19 »

Le consortium des organisations de la société civile pour l’amélioration de la gouvernance en Guinée a rencontré la  presse ce mardi, 29 décembre 2020, Conakry. Au cours de cette rencontre, ce consortium composé de cinq organisations a procédé à  la  « présentation du rapport regard citoyen de la politique de riposte contre la COVID-19 et les initiatives gouvernementales  ANAFIC et ANIES ».

D’après Abdoul Sacko, coordinateur, l’objectif c’est  « pour dégager les forces et les faiblesses mais aussi faire des recommandations pour permettre  d’améliorer » le plan de riposte national contre le covid1-9.

« Nous avons ciblé et nous avons également apporté un œil citoyen sur tous ceux que l’ANAFIC fait pour dégager les forces et les faiblesses mais aussi les recommandations pour permettre  d’améliorer.

Nous avons également permis de comprendre quel est le regard sur l’ANIES en terme d’action, en terme de faiblesse mais aussi des recommandations  qui y sont.

Le niveau c’est considérablement dégradé par rapport au covid-19. La covid-19 a trouvé que la situation est difficile, mais la précarité a d’avantage été renforcée avec la covid-19.

Il faut reconnaître, les populations ont reconnu, non seulement la valeur ajoutée de ces actions de l’ANAFIC et ANIES mais aussi qu’il y a eu des actions qui ont été engagées en faveur de l’atténuation des effets de covid-19 pendant ces périodes de restriction totale, sans pour autant oublier qu’il y a eu un impact négatif et que des actions sont nécessaires pour permettre la relance économique », a-t-il dit sans oublier de faire des recommandations à l’endroit de l’Etat.

« Nous avons recommandé à ce que l’ANAFIC, l’Etat, les partenaires puissent avoir un travail, notamment les multinationales du travail dans les mines  pour permettre aux citoyens de savoir réellement, les 15% sont calculés sur quel chiffre, mais est ce que l’ANAFIC reçoit aussi. C’est aussi d’accompagner les secteurs privés, les secteurs informels mais aussi continuer la question de suivi en terme de mesure, notamment les gestes barrières, le lavage des mains. Il faut le suivi épidémiologique », a sollicité le coordinateur.

Souleymane Bah pour Guinee114.com

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