Sans surprise les trois (3) grandes coalitions politiques (ANAD, RPG arc-en-ciel et alliés et FNDC politique) sont restés droit dans leur botte. Elles n’ont pas répondu à l’appel des autorités de la transition pour le cadre de dialogue inter guinéens qui a démarré le jeudi 24 novembre 2022.
Interrogé par nos confrères de Fim FM ce samedi, le vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Docteur Fodé Oussou Fofana, s’est exprimé sur le dialogue en cours. L’ancien député à l’Assemblée nationale a indiqué les raisons de leur absence à l’ouverture du cadre de dialogue.
“Pourquoi on ne participe pas au dialogue? Pour participer au dialogue, il faut d’abord des conditions. D’abord, il faut être libre. Comment vous allez assister à un dialogue alors que vous n’êtes pas libres? Les responsables politiques de nos trois coalitions font l’objet de persécution judiciaire. Certains sont en prison, d’autres sont sous contrôle judiciaire. Comme je vous ai dit, moi même qui vous parle, qui assume l’intérim du président Cellou, je ne sais même pas ce que j’ai fait, je suis sous contrôle judiciaire. Je ne peut même pas aller à Kindia, sans aller demander. Tous les vendredis je suis obligé d’aller au tribunal signer. Je ne sais même pas ce que je signe. Comment voulez-vous qu’on assiste à un dialogue au moment où nous ne nous sentons pas libres. C’est comme si on vous dit vient couteau à la gorge pour dialoguer, ce n’est pas possible. On dirait que personne n’est capable de comprendre tout ça. Dire au moins on va créer des conditions. Ils ont demandé, on va examiner ce qu’ils ont demandé, on va poser des actes d’apaisement qui vont dans le sens de dire que les Guinéens doivent se parler mais dans l’apaisement et pour donner la possibilité à tous les Guinéens de se parler”, a martelé Docteur Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG.
A signaler que le G5, le médiateur de la CEDAO auprès de la Guinée, Docteur Thomas Boni Yayi, des partenaires techniques et financiers de la Guinée ont pris part à la cérémonie d’ouverture du cadre de dialogue présidée par le Premier ministre. Il reste seulement à savoir si les trois coalitions changeront d’avis.
Mamadou Macka Diallo
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