Devant le tribunal de première instance instance, les débats ont pris fin ce jeudi dans le dossier de chantage et tentative d’extorsion qui oppose la blogueuse Hadiatou Bah dit Hadya Présie, à l’opérateur économique Thierno Mamadou Dansoko.
Après les explications de la prévenue qui a rejeté les charges, ce fut au tour du plaignant, Thierno Mamadou Dansoko, de donner sa version des faits.
“C’est avec un pincement de cœur que je me trouve devant le tribunal pour évoquer cette affaire. Même les prophètes ont été accusés. Un jour, j’étais assis on m’a envoyé plusieurs vidéos où Hadya est en train de vanter mes produits. Elle dit que je vais faire gratuit la publicité des produits là. Et on m’a envoyé les vidéos de publicité gratuite. J’ai demandé à une amie en disant si elle peut faire? Elle m’a dit qu’elle tourne des film de théâtre, elle peut introduire les publicités dans son film. Elle (prévenue) m’a dit qu’elle veut 3000$ pour finaliser son projet. Elle m’est revenue et elle est venue dans nos locaux pour qu’elle nous donne le programme de son projet. Elle est venue mais sans son programme. Elle est venue, elle n’avait même pas écrit son programme. Et quand elle est venue, elle m’a dit si tu ne veut pas me donner l’argent que je veux alors donne moi à crédit. Elle m’a dit que, même s’il faut coucher avec toi, je veux cet argent. Elle m’a appelé encore et elle me dit de lui rappeler. Vers la soirée je l’ai rappelée, elle dit elle veut vraiment l’argent. J’ai dit d’accord mais comment tu vas me rembourser? Elle me dit après la finalisation de son projet. Ensuite j’ai demandé avec qu’elle garantie, elle me dit si elle ne vaut pas une garantie? Elle m’a menacé de me trimbaler sur les réseaux sociaux, ternir mon image. J’ai appelé l’amie qui nous a mis en ensemble pour dire que cette dernière veut ternir mon image, aide moi. Et cette dernière après avoir échangé avec Hadya, Hadya l’a écrit un message où elle dit qu’elle ne veut plus les 3000$ mais 80.000€ avec une voiture très blanche. Mais puisque je ne veux pas, j’ai expliqué à mon conseil et ce dernier à saisi la gendarmerie. C’est ainsi j’ai appelé Hadya quand j’étais à la gendarmerie et j’ai mis haut-parleur pour que les services comprennent. Ensuite, quand on a tracé le rendez-vous, on l’a interpellée”, a expliqué le plaignant.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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