Dans la journée du mercredi, 4 mai 2022, le Procureur Général près la Cour d’appel de Conakry, Alphonse Charles Wright a mis à la disposition de la presse, un document de mise en accusation pour des crimes de sang de l’ancien chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé et 26 de ses anciens collaborateurs dont son dernier Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana déjà en prison pour d’autres faits.
Invité de nos confrères de Fim FM ce jeudi, 5 mai 2022, Aliou Condé, vice-président chargé des affaires politiques de l’UFDG (union des forces démocratiques de Guinée) et ancien député à l’Assemblée nationale n’a pas émis des doutes sur le fait d’initier un dossier mais s’interroge sur le comment il va être traité.
“La lecture que tous les Guinéens et tous les démocrates se font, nous avions réclamé dans le cadre du G58 que les crimes de sang soient examinés. Ce n’est pas à nous de décider qui est coupable, qui ne l’est pas. Nous avons dit que du sang a été versé, des Guinéens sont morts pour des causes et qu’il était normal que notre justice s’intéresse à cette question. À partir du moment où aujourd’hui la justice dit s’intéresser à la question, nous disons OK, nous restons vigilants pour suivre comment le dossier va être traité parce que le fait n’est pas d’initier le dossier seulement mais le fait c’est de savoir comment le dossier va être traité et quels sont les éléments qui vont être pris en compte dans l’analyse et dans l’appréciation des faits et gestes pour aboutir, si vous voulez, à des décisions”, a martelé Aliou Condé.
À noter que plusieurs anciens cadres du régime déchu le 5 septembre dernier se trouvent déjà à la maison centrale de Conakry et attendent leur jugement dans des dossiers de crimes économiques.
Mamadou Macka Diallo
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