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Affaire Claude Pivi : Les avocats saluent les efforts des autorités guinéennes

À la suite de l’extradition de Claude Pivi du Liberia vers la Guinée, ses avocats se sont exprimés ce vendredi à la maison de la presse. Ils ont fait le point sur la situation de leur client, récemment condamné à perpétuité pour crimes contre l’humanité dans l’affaire du 28 septembre 2009, et révélé des informations préoccupantes concernant son arrestation. Me Abdourahmane Dabo a notamment affirmé que Pivi a été enlevé le 4 novembre 2023, démentant ainsi les rumeurs d’évasion.

‘’Vous n’êtes pas sans savoir que le colonel Claude Pivi dit «Copla» , à la suite des événements du 4 novembre 2023, il a fait l’objet d’enlèvement à la maison d’arrêt de Conakry par les commandos inconnus pour aller le séquestrer pendant plusieurs mois. A la suite de ce que beaucoup ont traité de cavale, il a fini par être interpellé sur le territoire libérien”, a-t-il indiqué.

Concernant le transfert de Claude Pivi vers Conakry, Me Abdourahmane Dabo a souligné que les autorités politiques et judiciaires avaient pris toutes les mesures nécessaires pour garantir l’intégrité physique de l’ancien ministre de la Sécurité présidentielle.

‘’C’est le lieu de remercier les autorités politiques et judiciaires par rapport exclusivement à cette affaire, parce qu’ils ont pris toutes les dispositions idoines pour que tout se passe bien, dans le respect strict des droits humains, pour qu’il n’y ait pas de bavure. Parce que vous n’êtes pas sans savoir que notre pays, aujourd’hui, est quand même indexé pour des violations des droits de l’homme à ciel ouvert, pratiquement tous les jours. Et ça, il a été épargné”, s’est-il réjoui.

Concernant l’état de santé de Claude Pivi, son avocat décrit un homme fatigué et affaibli. Il appelle donc l’État guinéen à lui fournir des soins appropriés pour l’aider à retrouver sa santé.

‘’Je pense que les images qui ont circulé, même sur les réseaux sociaux, en disent long. Nous sommes rentrés en contact avec lui. Aujourd’hui, on a passé plusieurs dizaines de minutes ensemble. L’homme est affaibli, il est fatigué. Et aujourd’hui, s’il faut d’ailleurs se focaliser sur quelque chose, je pense qu’il a besoin d’abord des soins adéquats, parce que les circonstances dans lesquelles il se trouvait, aujourd’hui, pour qu’on parle de quoi que ce soit, il faudrait quand même que le monsieur retrouve sa santé’’, a-t-il plaidé.

Aboubacar Moussa Camara

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