Ouvert le 29 janvier 2021, le procès en appel du jeune militant de l’UFDG, Boubacar Diallo alias Grenade, se poursuit ce vendredi 19 février à la cour d’appel de Conakry. Le 12 février dernier, alors qu’une audience devait avoir lieu, pour le réquisitoire du procureur et les plaidoiries des avocats, l’affaire a été renvoyée pour une deuxième fois.
Condamné en première instance au TPI de Dixinn à une peine de 10 ans de prison dont 5 ans de sureté pour détention illégale d’arme et tentative de meurtre, Boubacar Diallo clame toujours son innocence. A l’audience de ce vendredi, après le réquisitoire du procureur et les plaidoiries des avocats, la cour pourrait rendre son jugement en infirmant cette condamnation.
Lors de l’ouverture du procès en appel , Me Salifou Béavogui, l’un des avocats de Grenade, n’a pas manqué d’indiquer que l’arrestation de son client en 2018 et la condamnation de ce dernier en 2019, ne visaient qu’à passer par lui pour atteindre des responsables de l’UFDG comme Ousmane Gaoual et Hadja Halimatou Dalein Diallo. «Ce jeune n’a jamais possédé d’arme et n’a jamais tenté de donner la mort à qui que ce soit. Au contraire, c’est lui qui a été fusillé. Au lieu d’être à l’hôpital pour se traiter, il a été pourchassé, persécuté et emprisonné. Le TPI de Conakry I l’a condamné sans preuve à 10 ans de réclusion criminelle, assortie d’une période de sûreté de cinq ans. Nous avons relevé appel, le dossier a été appelé, les débats se sont bien passés. Nous avons relevé que le parquet n’a pas pu asseoir la conviction de la cour », a expliqué Me Salifou Béavogui, avocat de la défense.
Nous y reviendrons !
Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
