Affaire M’Mah Sylla: Après les témoignages des Pr Touré et Fofana, le tribunal renvoie la poursuite des débats au 25 janvier

Après plus de deux semaines de suspension,  l’affaire M’Mah Sylla a repris le 11 janvier 2023 au tribunal criminel de Mafanco.

La précédente audience a été marquée par la comparution de la grand-mère de la défunte et Docteur Djalikatou Soumah, stagiaire à Ignace Deen comme témoins. Ce 11 janvier, ce sont des témoins de taille, notamment Professeur Aboubacar Touré, responsable à l’hôpital Ignace Deen et Professeur Houssein Fofana, chirurgien au sein du même établissement sanitaire qui ont été entendus.

Professeur Aboubacar Touré a tout d’abord prêté serment devant le tribunal sur demande du président de témoigner sans haine et de ne dire que la vérité avant de commencer sa déposition. Ce spécialiste en chirurgie a expliqué les circonstances dans lesquelles lui et ses assistants ont reçu feue M’Mah Sylla. Dans ses explications, il a laissé entendre que cette dernière avait des légions digestives. Après la première intervention effectuée par Professeur Houssein Fofana qu’il qualifie de pansement et qui n’a duré qu’une quarantaine de munîtes, la patiente a reçu une surveillance rigoureuse. Toujours dans son témoignage, Professeur Touré dit qu’il n’était pas d’accord pour l’évacuation de M’Mah Sylla parce qu’il estimait qu’ils avaient commencé un travail qu’ils devraient terminer. En réponse à une question du procureur, Pr Touré souligne qu’elle a été reçue comme une malade avec urgence et sans rapport médical. La seconde intervention au sein de cette structure sanitaire, a été faite par lui, professeur Aboubacar Touré.

Pr Houssein Fofana lors de son passage à presque dit la même chose. Il a aussi répondu aux questions des différentes parties.

Après ces deux témoignages, le président du tribunal a renvoyé l’affaire au 25 janvier prochain pour la suite des débats.

A rappeler que dans cette affaire, Patrice Lamah, Daniel Lamah, Sébory Cissé et Célestin Millimouno qui est en fuite sont poursuivis pour des faits de “viol, avortement, risque causé à autrui et administration de substance nuisible”. Faits prévus et punis par les articles 268, 262, 263, 293 et 266 du code pénal.

Mamadou Macka Diallo

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