Le militant du RPG arc-en-ciel Ousmane Gnéloye Diallo a été condamné par la Cour d’appel de Conakry à deux ans d’emprisonnement et la non utilisation des réseaux sociaux pendant cinq ans. Il est retenu dans les liens de la culpabilité d’injures publiques et menaces de mort. Après la décision de la Cour, les réactions des avocats des deux parties ne se sont pas faites attendre.
Pour la partie civile, c’est une « décision exemplaire ». « C’est une décision exemplaire à l’encontre d’un insulteur public. Dame Kadiatou est satisfaite de la décision. La sanction qui vient d’être prononcée doit servir de leçon à tous ceux qui seront tentés d’utiliser les réseaux sociaux à des fins qui n’honorent pas la République, qui n’honorent pas dignité humaine. La cour a partiellement infirmée la décision déférée. Statuant à nouveau, elle a retenu Ousmane dans les liens de la culpabilité pour des faits d’injures et de menace de mort », a réagi maître Pépé Antoine Lamah.
« Et sur l’action publique la cour l’a condamné à deux ans d’emprisonnement ferme et s’est prononcée sur des peines complémentaires allant dans le sens de son interdiction d’utiliser les réseaux sociaux pendant au moins cinq ans. Et la publication de la décision à ses frais a été ordonnée dans huit journaux de la place. Nous sortons hautement satisfaits et cela doit servir de leçon à tous les insulteurs public. Plus jamais ça sur les réseaux sociaux et tous les caniveaux de communication » a ajouté l’avocat de la partie civile.
De son côté, la défense se dite insatisfait. « On ne peut jamais être content lorsqu’on voit son client repartir en prison. Donc c’est un sentiment de tristesse qui nous anime même si dans ce dossier nous avions plaidé partiellement coupable. Rappelez vous, nous avions plaidé coupable aux délits d’injures que nous estimons constitué. En rappelant bien étendu le contexte c’est lui dont il est question c’est un jeune qui a besoin d’être dehors, qui a besoin d’être inséré professionnellement. Quand on le voit aller en prison, c’est triste. Mais nous ne sommes pas désarmés. Donc nous allons nous retrouver en tant que conseil, on s’entretient avec la personne condamnée et nous prendrons la meilleure décision qu’il faut pour lui et que ce qu’il faut pour lui, est ce qu’il faut faire ou une autre procédure, parce que l’objectif est qu’il soit en liberté », a affirmé maître Samory Traoré.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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