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Affaire Pépé Francis Haba et Cie : La défense donne son impression

Le procès opposant le parquet de Dixinn au leader politique Pépé Francis Haba et cinq autres personnes s’est ouvert ce mardi 6 août 2024 au tribunal correctionnel de Dixinn. À la barre, les six prévenus ont tous rejeté les charges retenues contre eux. Deux d’entre eux, Simon Pierre Camara et Bienvenu Théa, ont été entendus sur les faits d’atteinte et de menace à la sécurité publique. Lors de leur audition, ils ont déclaré qu’aucune plainte, convocation ou mandat ne leur avait été présenté avant leur interpellation.

À la sortie de la salle d’audience, Maître Daniel Haba, l’un des avocats de la défense, a répondu aux questions des journalistes.

« C’est une procédure qui a été prise en flagrant délit. Vous savez que la procédure en flagrant délit ne passe pas devant un juge d’instruction, le procureur oriente directement l’audience publique. C’est ce qui est entrain d’être fait. Les débats ont été entamés et il y a déjà deux (2) personnes en l’occurrence Monsieur Simon Pierre Camara et son coadministrateur, Monsieur Bienvenu Théa qui ont été auditionnés », a fait savoir maître Daniel Haba.

Pour l’avocat de la défense, l’arrestation de ses clients n’a pas obéit à la procédure normale. Il a expliqué également que ses clients n’ont pas tenus des réunions sur les différentes plateformes de leur ONG (MPPD). 

« La cybercriminalité comme selon ce que le ministère public a soulevé dans l’acte introductif, d’ailleurs dans cette procédure il n’y a ni plainte ni mandat ni un acte qui justifie n’est-ce pas les différentes arrestations de mes clients. En tout état de cause, ce sont des points qu’on va démontrer devant le président pour qu’il soit rassuré qu’effectivement c’est une action abusive qui a conduit ces gens-là devant ce tribunal. Vous avez vu la question de la cybercriminalité selon les poursuites du ministère public, ils ont fait comprendre que les actes sont posés sur les différentes plateformes du MPPD alors qu’en réalité, tantôt on vous parle des réunions qui sont tenues entre des gens. Ce qui voudrait dire, il n’y a pas eu des réunions sur ces plateformes. Ce qui voudrait dire que ces différents textes de loi: les articles 31, 32 de la loi sur la cybercriminalité n’ont jamais été violés. Ça été démontré par Monsieur Simon Pierre. Le jeune Théa vous a dit qu’à l’issue de l’arrestation de Monsieur Simon Pierre, il avait voulu organisé une réunion parce que c’est son coordinateur pour qu’ils puissent savoir là où il a été amené ce qui n’est pas fut fait », a-t-il martelé. 

Mamadou Macka Diallo 

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