Quand on tape le serpent à la tête, la queue se remue ! C’est donc aisément compréhensible qu’une si avalanche d’attaques et autres réactions méprisantes soit notée ce samedi contre le vice-président du CONOR (Comité de normalisation) depuis qu’il a expliqué les implications selon lui de la société d’Antonio Souaré dans l’envahissement de la pelouse par des supporteurs lors du match Guinée-Malawi au stade Général Lansana Conté de Nongo. Séga Diallo n’est pas la première victime !
Point de surprise pour nous qui étions là quand un journaliste respecté de la place avait cité à tort ou à raison Antonio Souaré dans une affaire de drogue et qui avons vu comment ce confrère a été traité comme un voleur d’igname, même par des gens de sa corporation. Mais revenons aux faits du jour ! Nous avons tenté de comprendre ce qui s’est passé en refusant de se contenter du communiqué attribué à SAM GBM et qui, au lieu d’expliquer comment le débordement est survenu, s’est borné à rejeter toute responsabilité et à mépriser le CONOR.
Dans un article publié samedi par nos confrères de Conakrysport, que nous avons lu, il apparait que le débordement survenu proviendrait d’un disfonctionnement involontaire ou orchestré au sein même de l’administration du stade. Selon ce média spécialisé, alors que toute la Guinée attendait ce match, des portes sont restées cadenassée au-delà de l’heure indiquée pour l’ouverture. Ne demandez pas par qui, nous savons tous que ce n’est pas le CONOR qui exploite et gère le stade Général Lansana Conté de Nongo. Au contraire, il y a une société qui s’appelle SAM GBM qui le gère et l’exploite au nom d’un prétendu accord avec l’Etat.
« Environ deux heures, les membres du CONOR chargés de l’organisation du match, ne sont pas parvenus à convaincre cette fronde à sa tête un certain Sogoboly pour ouvrir les portes. Il a fallu l’ordre du ministre des Sports, Lansana Béa Diallo, pour que deux cadenas soient cassés afin de permettre au public d’entrer au stade. Cela a entrainé des trouble et a mis en mal le dispositif de sécurité », rapportent nos confrères de Conakrysports.
Autre révélation inconfortable pour la dynastie SAM GBM et sa clique de courtisans, nos confrères rapportent que le directeur du stade a affirmé avoir quitté les lieux à 11 heures, prétextant qu’il était souffrant et qu’il n’était pas de l’organisation ce jour.
Quelle source dans cette histoire peut être plus neutre que le responsable de la sécurité de la CAF en Guinée ! Pourtant, Aboukate, puisque c’est de lui qu’il s’agit, lève toute équivoque dans des propos rapportés par nos confrères de Conakrysports. « L’administration du stade n’a pas ouvert les portes à temps. Pourtant, ils étaient là, en réunion technique. Ils savaient à quelle heure il fallait être là pour ouvrir les portes. Je ne savais pas que le directeur était malade, on ne m’a pas informé », rapporte le site Conakrysports, citant Aboukate, présenté comme étant le responsable de la sécurité de la CAF en Guinée.
Ce d’ailleurs lui qui aurait laissé « tout le monde entrer » pour éviter le pire puisqu’il y avait déjà de la bousculade dont l’une des raisons est que les portes censées s’ouvrir à midi ne l’ont pas été à temps.
A noter que depuis son débarquement forcé à la tête de la fédération guinéenne de football par la FIFA, Antonio Souaré et certains membres de son entourage, n’ont jamais donné l’impression à tout le monde qu’ils acceptent ce sort. Au contraire, on peut reprocher à ce généreux multimillionnaire qui fait fortune dans le jeu de hasard et engraisse des insulteurs publics, de donner l’impression d’entretenir une stratégie de chaos dont l’objectif serait de tout saboter pour que le Comité de normalisation mis en place par la FIFA échoue et que jamais sa gestion de la FEGUIFOOT, jugée peu reluisante, ne soit étalée et sanctionnée.
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Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
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