Le tribunal criminel de Mafanco a clôturé ce mardi les débats dans le dossier de viol et harcèlement de cinq jeunes filles à l’orphelinat Hakuna Matata. La juridiction a renvoyé l’audience à la semaine prochaine pour les réquisitions et plaidoiries.
Le procès de Néro Lancinet Camara, accusé de viol et harcèlement sur cinq jeunes filles à l’orphelinat Hakuna Matata s’est poursuivie ce mardi, 11 juillet 2023, au tribunal de première instance de Mafanco.
Le médecin légiste qui a produit le rapport médical sur ces présumés cas de viol devait comparaître aujourd’hui pour édifier davantage la juridiction sur cette affaire. Mais à l’ouverture de l’audience, le tribunal a constaté que ni le médecin ni l’avocat de la partie civile n’étaient présents dans la salle.
Face à cette situation, les avocats de défense ont demandé au tribunal de clôturer les débats et de renvoyer l’audience uniquement pour les réquisitions et plaidoiries. Car pour eux, la comparution du médecin légiste n’est pas nécessaire. Maître Sidiki Bérété, l’un des conseils de la défense, en a profité pour formuler une demande de mise en liberté de leur client.
Tout comme les avocats de l’accusé, le ministère public estime aussi que la comparution du médecin légiste n’est pas opportune. Par contre, le procureur s’oppose à la demande de mise en liberté formulée par la défense.
Finalement, la présidente du tribunal, Bamba Kallo, a rejeté la requête de la défense, avant de renvoyer l’affaire au 19 juillet prochain pour les réquisitions et les plaidoiries.
Il faut rappeler que Néro Lancinet Camara a nié les faits mis à sa charge tout au long des débats. L’accusé se dit victime d’un complot monté par son ex épouse Laurence Rouyer, fondatrice de l’orphelinat Hakuna Matata.
Mais cette dernière, qui est partie civile dans cette affaire, a assuré que l’accusé a effectivement commis les faits de viol et de harcèlement. Elle dit avoir été interpellée plusieurs fois par les victimes sur les agissements de son ex-mari. Les présumées victimes ont également été entendues à huis clos.
Mamadou Macka Diallo
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