En marge de l’Assemblée Générale (AG) hebdomadaire de l’Union des Forces Républicaines (UFR) ce samedi, 25 mars 2023, l’actualité socio-politique de la Guinée a été abordée, notamment les dernières rencontres entre les Forces Vives et le Premier ministre sous l’égide des chefs religieux du pays. Et c’est le responsable de la communication digitale du parti qui s’en est chargé.
«Comme vous le savez, nous avons décidé dans le cadre des forces vives de donner une chance aux échanges avec la contribution des religieux de sorte à ce qu’il y ait la paix dans notre pays. C’est pourquoi les différentes manifestations programmées ont été reportées mais malheureusement la première rencontre qui devrait se tenir s’est vu heurter par l’interpellation de notre camarde Abdoul Sakho, responsable du Forum des Forces Sociales. Donc c’est ce qui a reporté la première rencontre qui devrait se tenir entre les forces vives et les religieux en présence du gouvernement. (…) À côté de cela, nous avons constaté que le gouvernement n’avait pas voulu être autour de la table avec le FNDC, ce préalable aussi a été levé. Nous avons également obtenu la délocalisation de la rencontre au centre Islamique, c’est-à-dire un endroit neutre. Ni un endroit qui serait dominé par les forces vives encore moins par le gouvernement, on a obtenu cela. Au vue de ce qui a été obtenu, nous avons estimé qu’il faut respecter la parole donnée, parce que la parole est sacrée. Donc, nous avons décidé de nous retrouver autour de la table après que les préalables que je viens de mentionner aient été levés. Quand nous nous sommes retrouvés autour de la table, des débats houleux ont commencé, vous savez le premier jour forcément les questions qui fâchent seront posées. Contrairement à ce que nous avons entendu dans la presse dont les sources seraient de la partie qu’on peut qualifier de toxique, il n’y avait pas de péril à la demeure. Impérativement, on s’est entendu sur les grandes lignes, c’est-à-dire de constituer une équipe de six (6) personnes et de faire en sorte que les actions urgentes, concrètes que nous Forces Vives attendons du gouvernement puissent être identifiées pour que toute suite le débat soit axé sur ces points de sorte à rassurer les parties qui prennent part aux débats», a narré Fodé Baldé, responsable de la communication digitale de l’UFR.
Et d’ajouter : « Avec une petite commission à la demande bien sûr des religieux, nous avons posé sur papier les actions concrètes et urgentes qui nous emmèneront en tant que forces vives du pays à être rassurées de la volonté encore une fois des autorités à aller de l’avant, à ouvrir le cadre de dialogue tant souhaité et que consacre même la charte de la transition à son article 77. Et faire en sorte que les droits qui sont reconnus à l’article 34 de la constitution soient exercés de sorte à ce que personne ne puisse être objet de séquestration, d’intimidation. Donc, ce papier a été déposé hier, vendredi (24 mars 2023) au niveau des religieux et des débats ont comme d’habitude eu lieu et nous avons estimé qu’il fallait aborder cette question essentielle. De quoi est-il question? Sans rentrer dans les détails, il s’agit tout simplement pour nous encore une fois d’inviter le CNRD au respect de la parole donnée parce que pour nous, la parole donnée définit l’homme».
A rappeler que depuis le début de ces pourparlers, les Forces Vives ont suspendu les manifestations de rues qui avaient déjà commencé à prendre forme.
Mamadou Macka Diallo
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