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Aliou Bah alerte: « une transition ne développe pas un pays… »

Le président du Mouvement Démocratique Libéral était ce jeudi l’invité de nos confrères de la radio Espace. Aliou Bah, comme c’est de lui qu’il s’agit s’est prononcé sur la transition en cours en Guinée. Il salue la façon dont les nominations des ministres se font depuis la désignation du premier ministre.

« Je pense que la façon de procéder du CNRD est prudente et réaliste. Je pense que notre pays est quand-même particulièrement difficile. Ce ne sont pas les cadres compétents qui ont manqué dans les fonctions, de par le passé aussi on en a eu mais ici la question qu’il faut se poser c’est quel type de système managérial sera mis en place pour faire composer tous ses profils-là et toutes ses compétences-là afin de les faire cohabiter avec les militaires pour qu’on puisse avoir des résultats. Sinon moi j’en ai connu quelques-uns qui sont nommés dont je ne douterai pas vraiment des compétences et de la bonne foi, de l’engagement pour la Guinée, mais une transition reste une transition. Quand on on se rend compte qu’une transition d’abord elle est éminemment politique. Il faut aller au bout du processus et ne pas simplement se dire que ceux qui seront dans l’exécutif ne seront que des technocrates et après qu’au niveau du législatif, si on a que des politiciens pour faire une sorte de four tous on aura des difficultés parce que c’est le travail du législatif qui est plus déterminant dans une transition que le travail de l’exécutif. Parce qu’une transition n’est pas faite pour le développement. Elle peut aider à construire des bases pour amorcer un processus de développement future » a t-il précisé avant d’ajouter: 

« Une transition, elle a d’abord un enjeu constitutionnel, elle aura un enjeu électoral fondamentalement parce que c’est par les élections qu’on sort d’une transition. La difficulté d’une transition pour ses dirigeants, c’est de trouver les bons équilibres, composer les cadres, les faire intégrer dans le schéma de transition pour sortir, c’est là le grand défi. Mais j’apprécie la façon dont les nominations se font, je n’ai pas de doute sur leur moralité, leur patriotisme ».
 
Sur la durée de la transition, Aliou Bah a indiqué qu’il fait partie des partis politiques membres du Front National pour la Défense de la Constitution de 2010 qui ont élaboré un mémorandum dans lequel ils proposent une transition de dix huit (18) mois.

 
Diop Ramatoulaye
666751610

Le président du Mouvement Démocratique Libéral était ce jeudi l’invité de nos confrères de la radio Espace. Aliou Bah, comme c’est de lui qu’il s’agit s’est prononcé sur la transition en cours en Guinée. Il salue la façon dont les nominations des ministres se font depuis la désignation du premier ministre.

« Je pense que la façon de procéder du CNRD est prudente et réaliste. Je pense que notre pays est quand-même particulièrement difficile. Ce ne sont pas les cadres compétents qui ont manqué dans les fonctions, de par le passé aussi on en a eu mais ici la question qu’il faut se poser c’est quel type de système managérial sera mis en place pour faire composer tous ses profils-là et toutes ses compétences-là afin de les faire cohabiter avec les militaires pour qu’on puisse avoir des résultats. Sinon moi j’en ai connu quelques-uns qui sont nommés dont je ne douterai pas vraiment des compétences et de la bonne foi, de l’engagement pour la Guinée, mais une transition reste une transition. Quand on on se rend compte qu’une transition d’abord elle est éminemment politique. Il faut aller au bout du processus et ne pas simplement se dire que ceux qui seront dans l’exécutif ne seront que des technocrates et après qu’au niveau du législatif, si on a que des politiciens pour faire une sorte de four tous on aura des difficultés parce que c’est le travail du législatif qui est plus déterminant dans une transition que le travail de l’exécutif. Parce qu’une transition n’est pas faite pour le développement. Elle peut aider à construire des bases pour amorcer un processus de développement future » a t-il précisé avant d’ajouter: 

« Une transition, elle a d’abord un enjeu constitutionnel, elle aura un enjeu électoral fondamentalement parce que c’est par les élections qu’on sort d’une transition. La difficulté d’une transition pour ses dirigeants, c’est de trouver les bons équilibres, composer les cadres, les faire intégrer dans le schéma de transition pour sortir, c’est là le grand défi. Mais j’apprécie la façon dont les nominations se font, je n’ai pas de doute sur leur moralité, leur patriotisme ».
 
Sur la durée de la transition, Aliou Bah a indiqué qu’il fait partie des partis politiques membres du Front National pour la Défense de la Constitution de 2010 qui ont élaboré un mémorandum dans lequel ils proposent une transition de dix huit (18) mois.

 
Diop Ramatoulaye
666751610

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