Devant le tribunal de Kaloum, le leader politique sollicite sa libération, affirmant qu’il n’a trahi personne et qu’il est prêt à assumer ses responsabilités en tant que citoyen.
À la barre, ce jeudi 2 janvier 2025, au tribunal de première instance de Kaloum, le leader politique Aliou Bah a fermement clamé son innocence. Il a sollicité la clémence du tribunal en demandant à être autorisé à regagner son domicile.
« Il a été amplement démontré par ma défense que je suis innocent des charges que le ministère public tente de faire peser sur moi. Je suis un homme politique, non par métier, mais par conviction. Comme beaucoup de Guinéens, j’ai eu l’opportunité de m’éloigner de mon pays. Mais m’éloigner des gens qui me soutiennent, c’est trahir leur confiance. Pour moi, la politique est avant tout l’art de servir ma société. Je suis préparé à toute éventualité. J’ai fondé une famille que je n’abandonnerai pas. Je ne suis pas un homme de haine. Le pays en a trop souffert. Aujourd’hui, on cherche à me faire taire. Je ne dois rien à personne. Si je suis devant vous aujourd’hui, c’est parce qu’en tant que citoyen, je n’ai pas voulu fuir mes responsabilités. J’aurais pu rester à Paris. Monsieur le Président, vous avez l’opportunité de traduire cette phrase : « La justice sera la boussole de la transition. » Monsieur le Président, libérez-moi. Je suis innocent. »
« Comme beaucoup de Guinéens, j’ai toujours eu l’opportunité de m’installer où je veux dans le monde, par mes propres moyens ou ceux de ma famille, pour des raisons professionnelles, politiques ou privées. Mais, à chaque fois, j’ai ressenti qu’en m’éloignant de mon pays, je trahirais ceux qui croient en moi. Monsieur le Président, libérez-moi, je suis innocent. », a déclaré Aliou Bah
Mamadou Aliou Diaguissa Sow
