Au lendemain de la levée des restrictions sur les transports et la réouverture des lieux de loisir ainsi que ceux des activités socioculturelles, les réactions divergent. Si certains y voient un motif de soulagement pour la population, d’autres estiment que l’Etat a donné plus de force à la propagation du Coronavirus. C’est le cas de Fodé Mohamed Soumah, président de la GECI.
« Je trouve que le gouvernement n’a pas une politique par rapport à un plan de riposte véritable. Je crois que les réponses sont ailleurs face aux questions posées. Une mauvaise mesure se transforme toujours en contre mesure. La réponse du gouvernement ne devrait pas être dans ce sens. C’était de prendre le taureau par les cornes pour que la propagation n’arrive pas dans les foyers, quartiers, écoles et communes. C’était ça la réponse. Mais être en réaction parce qu’on est en campagne…regardez ce qui s’est passé. Quelques jours avant, on proroge l’état d’urgence sanitaire et quelques jours après, le décret de lancement de la campagne. C’est-à-dire qu’on fait une chose et son contraire. On a un gouvernement qui n’a pas un sens de responsabilité », réagit-il.
Désormais les moyens de déplacement en commun notamment les taxis et minibus, sont autorisés à prendre le nombre habituel de passagers. Ce qui a immédiatement rétabli les anciens tarifs du transport. Quant au port du masque, la distanciation physique et le couvre-feu, ils restent en vigueur.
Oury Maci Bah pour Guinee114.com
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