Alpha Bacar Bah défend le bilan du CNRD: “Jamais dans notre pays, il n’y a eu un tel acharnement dans la lutte contre l’impunité”

Le Directeur général adjoint de l’Agence Nationale des Rénovations Urbaines au Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire était l’invité de Fim FM ce jeudi. Alpha Bacar Bah a été amené à se prononcer sur plusieurs sujets concernant sa nomination, le bilan du CNRD et tant d’autres. 

 
Par rapport à sa nomination, l’ancien secrétaire général de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a précisé qu’il ne le doit qu’au Président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya. Il rejette toute question de parrainage par rapport à sa nomination. L’ancien proche de Cellou Dalein a aussi commenté quelques avancées et engagements pris par le Colonel-Président.
 
“Je vous dis clairement de l’intérieur que c’est positif. Jamais dans notre pays, il n’y a eu un tel acharnement dans la lutte contre l’impunité, dans la moralisation de la chose publique. Cela peut atteindre évidemment des intérêts mais quand le Colonel dit clairement, je vous jure, je n’ai pas une intention de rester ici. Je n’ai personne à convaincre, je n’ai pas de militants à convaincre. Donc je n’ai pas d’élections à gagner, pourquoi je mènerai cette lutte-là. Moi je suis derrière ça parce que j’ai passé tout mon temps à critiquer, à dire que ça ne marche pas, à dénoncer des corruptions. Et j’étais où ? J’étais à côté du spécialiste de dénonciation des marchés de gré à gré, Elhadj Cellou Dalein Diallo. Il s’est spécialisé dans ça partout où il passait, il dénonçait ces marchés. Quand j’arrive et qu’on me donne la possibilité de gérer et de soutenir une action qui va dans le sens de finir avec ces mauvaises pratiques, je ne peux pas n’est-ce pas soutenir cela”, a fait savoir Alpha Bacar Barry, secrétaire général adjoint de l’ANRU.
 
Il faut toutefois rappeler qu’aujourd’hui certains acteurs politiques et sociaux sont sceptiques par rapport au respect des engagements pris par les autorités de la transition.
 
Mamadou Macka Diallo
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