A l’occasion d’une rencontre de l’inter-centrale syndicale CNTG-USTG ce mercredi 25 août 2021, à la bourse du travail, une déclaration a été lue par Amadou Diallo, secrétaire général de la confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), porte-parole du jour.
L’objectif de cette rencontre est d’informer les agents de l’Etat par rapport au prélèvement des 5% de salaire et 2% des pensions de retraite dans le cadre des cotisations pour la protection sociale des fonctionnaires et retraités de la Fonction publique.
Tout d’abord, Amadou Diallo a demandé aux travailleurs de tout faire pour une protection effective car elle est un droit, avant de rappeler à ses camarades travailleurs que c’est une « obligation » de payer.
« La détermination sans réserve de l’inter-centrale CNTG-USTG à tout mettre en œuvre pour permettre aux travailleurs et travailleuses guinéens d’avoir une protection effective, car celle-ci est un droit, que nous devons conquérir, si nous voulons vivre une vie descente.
La loi 025 portant statut général des agents de l’Etat a indiqué à son article 63 que « tout à agent de l’Etat est tenu obligatoirement à payer sa part de cotisation pour la pension de retraite et la protection sociale’’. Donc c’est une obligation pour les fonctionnaires de cotiser selon la loi 025 juin 2019 », a-t-il rappelé.
« Permettez-moi d’inviter tous les fonctionnaires et les retraités de Guinée à soutenir activement et positivement l’opérationnalisation des institutions à payer régulièrement leurs parts de cotisation qui s’élèvent à 5% de salaires mensuel et 2% de la pension mensuelle pour les retraités », a ajouté Amadou Diallo.
Mais plus loin, il a averti les syndicalistes « problématiques ». « Aux responsables syndicaux, particulièrement de toutes les centrales, je demande d’éviter les propos va-t’en guerre, quand on sait la portée d’un discours relatif à la vie des salariés. Et lorsqu’on ne connaît pas, on ne maîtrise pas un dossier, on se donne la sagesse d’aller à la source pour avoir la bonne information.
Aux responsables syndicaux, que nous avons l’obligation morale de respecter, voire d’honorer la mémoire de nos responsables morts. Ils nous revient d’en prendre conscience car la santé et le bien-être sont les premiers fondement d’un être humain », a-t-il lancé pour terminer.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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