Après avoir été saisi pour la ratification d’un accord de financement des opérations d’importation des biens (intrants agricoles) en provenance des pays arabes par les ministres du plan, de l’économie et des finances, Moussa Cissé et celui de l’agriculture et de l’élevage, le CNT (conseil national de transition) après examen du dossier a ratifié le projet.
La ligne de crédit dudit accord signé entre la Guinée et la Banque Arabe pour le développement Économique en Afrique (BADEA) le 1er juillet dernier s’élève à cinquante cinq millions de dollars (55 000 000 USD) remboursables en 2024 avec un intérêt plus élevé que la dette. Au sortir de l’hémicycle, le ministre de l’agriculture et de l’élevage a exprimé ses sentiments. Mamoudou Nagnalèn Barry a tout d’abord salué la qualité du travail des conseillers avant de parler des prochaines étapes.
« Nous sommes très contents de la qualité du travail abattu par le CNT, nous sommes très contents de la pertinence des questions. Nous avons échangé avec des patriotes très engagés pour la population qui s’investissent profondément dans les dossiers, qui les comprennent et qui posent des préoccupations les plus légitimes des populations.
Nous savons tous que le secteur agricole a beaucoup de défis c’est pour cela nous sommes à ce niveau-là et nous avons grand espoir qu’avec une grande collaboration entre le CNT et le gouvernement et avec les ressources qu’on est en train de mobiliser et le contrôle que le CNT va faire effectivement nous allons bientôt trouver les solutions plus soutenables pour les populations rurales. Après la ratification aujourd’hui on va directement engager les premières opérations avec la BADEA et dans les semaines à venir peut-être les livraisons vont commencer. C’est très clair que c’est une loi mathématique basique quand l’offre va augmenter les prix vont baisser », a martelé Mamoudou Nagnalèn Barry, ministre de l’agriculture et de l’élevage.
À noter que l’accord a été adopté à la majorité des 70 conseillers présents sur 81 inscrits contre une abstention qui n’a pas décliné la raison.
Mamadou Macka Diallo
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