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Arriérés de salaires : Des travailleurs de Cis Médias déposent une plainte devant l’Inspection Générale du Travail

Après un dialogue qui n’a pas abouti, le collectif des travailleurs de Cis Médias, réclamant 18 mois de salaires impayés, a décidé de passer à l’étape suivante.

Ce mercredi 17 avril 2024, le collectif a déposé une plainte auprès de l’Inspection Générale du Travail contre leur employeur, l’homme d’affaires Mamadou Antonio Souaré. Après avoir déposé la plainte, l’un des journalistes concernés a répondu aux questions des journalistes.

Suite à nos efforts de réclamer nos droits, en association avec le SPPG qui a d’abord tenté une médiation avec notre employeur, sans succès, nous avons décidé de rencontrer aujourd’hui l’Inspection Générale du Travail. Nous venons de sortir de leur bureau. Nous avons déposé une plainte pour leur exposer la situation que nous traversons depuis près de deux ans. Nous avons été reçus et avons déposé la plainte. On nous a informé qu’il y aura une séance de travail mardi prochain avec notre employeur pour la confrontation, conformément à leur rôle. En résumé, nous avons déposé une plainte et obtenu un rendez-vous pour mardi prochain afin de confronter notre employeur“, a déclaré Pierre Fatewa Diawara, porte-parole du collectif, avant de revenir sur les raisons de l’échec du premier dialogue.

Quand nous avons entamé la grève, nous réclamions 18 mois d’arriérés de salaires. Lorsque nous avons sollicité l’intervention du SPPG, c’était pour discuter de la possibilité d’une régularisation. Nous avons réclamé 18 mois, mais lors des discussions, notre employeur nous a proposé de ne payer que 5 mois. Bien que cela ait été difficile, avec bon sens et bonne foi, nous avons accepté un échéancier sur 6 mois pour ces 5 mois. Cependant, après cette entente, notre employeur aurait dû rédiger un protocole d’accord, comme convenu, qui devait être signé par le SPPG, nous-mêmes et eux. À notre grande surprise, le protocole d’accord proposé pour signature était intitulé “protocole d’accord de séparation à l’amiable”. Nous avons alors réalisé qu’ils tentaient de nous tromper en mêlant déjà les arriérés de salaires avec des indemnités de séparation. Toutes nos discussions avaient pourtant porté exclusivement sur les arriérés de salaires. Par conséquent, nous avons logiquement refusé de signer ce protocole. C’est la raison pour laquelle le dialogue n’a pas abouti“, a-t-il expliqué.

Mamadou Macka Diallo

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