La clôture des travaux des Assises nationales, Journées de vérité et de pardon s’est déroulée dans la soir du jeudi 12 mai, à Conakry. Ce après plus de quarante jours de consultations à Conakry, la capitale, dans toutes préfectures du pays de même qu’au niveau des ambassades guinéennes.
C’est en présence de plusieurs délégués préfectoraux et communaux et d’autres acteurs de la vie de la nation guinéenne que le rapport final des Assises nationales à été validé. Dr Makalé Traoré, porte-parole du comité, est revenue d’abord sur quoi il était vraiment question.
“Cet événement est extrêmement important, il nous a mobilisé, engagé et pendant 45 jours nous avons travaillé d’arrache pieds pour transmettre à l’issu d’écoute par les forums, dans les focus groupe et à travers les écoute individuelles, de transmettre les préoccupations guinéennes en termes de violence et violation des droits humains.
Ce travail a été fait de façon méthodologique en privilégiant l’inclusivité et la participation. Ces assises sont une réussite, elles ont pu mobiliser la participation de 86 mille 249 personnes enregistrées en Guinée et à l’extérieur dans nos ambassades. Nous avons écouté des témoignages, des récits de 4 mille 796 déclaration”, a souligné Dr Makalé Traoré avant d’indiquer qu’il y a deux catégories de recommandations dont une est urgente.
“Nous leur avons posé la question: pour pardonner qu’est-il vous faut?
Nous avons consigné les attentes et à partir des attentes, nous avons fait des recommandations. Et ces recommandations sont capitales. Il y en a deux catégories. La première catégorie ce sont des recommandations urgentes. Nous avons aujourd’hui des compatriotes qui souffrent dans leurs chaires et qui attendent beaucoup de leur pays. Nous avons des compatriotes qui subissent les effets de la male gouvernance, au niveau économique, social et humain. Donc il était important de consigner cela dans les recommandations pour que le président de la transition puisse dans les meilleures délais prendre des décisions qui répondent aux préoccupations des Guinéens.
La deuxième catégorie est liée à la vérité, à la justice, aux réformes et aussi aux violences communautaires. Et ceci demande une commission vérité et réconciliation, qui puisse analyser la problématique des victimes dans notre pays pour effectivement rétablir la vérité par rapport à nos vécus aux travers de notre histoire. Donc à travers la de classification, des recherches. Cette catégorie de recommandations renvoi à la mise en place d’une commission qui va prendre le relais pour arriver effectivement à l’établissement de la vérité et qui va également aboutir à une écriture consensuelle de notre histoire par des techniciens, spécialistes, historiens”, a-t-elle ajouté.
A noter que c’est le Premier ministre, Mohamed Béavogui qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier de validation des Assises nationales.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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