Le ministère des Mines et de la Géologie, via le Service de Coopération et d’Investissement dans le secteur minier (SECIM), a tenu un atelier d’échange le 29 octobre 2024. Cet événement, qui s’est déroulé dans un cadre hôtelier de la ville, a rassemblé des représentants des ministères concernés ainsi que des partenaires techniques et financiers tels que le PNUD, GIZ et C/PARCA-GPI, pour harmoniser les actions dans le secteur minier.
Dans son discours, le directeur du SECIM, Moussa Bérété a fait savoir que la vision du SECIM est très claire : « Nous voulons contribuer à l’harmonisation des interventions des partenaires techniques et financiers par la création d’actions conjointes entre eux et concilier les interventions techniques et financières des uns et des autres. Le secteur minier présente une source significative des revenus et pour le développement pour notre pays » a-t-il souligné.
Pour maximiser les bénéfices et minimiser les impacts négatifs, il est essentiel que les interventions des partenaires techniques et financiers soient coordonnées et alignées sur des objectifs communs
À travers cet atelier, le directeur général de SECIM déclare « Nous espérons mettre en place un cadre d’échanges fructueux et pérenne entre les partenaires techniques et financiers de ce secteur. C’est souvent discuter des résultats des objectifs et des projets exécutés ou en cours d’exécution sous la gouvernance dans le secteur extractif, partager des expériences réussies et les cas de succès. Présenter les bilans des interventions des partenaires techniques et financiers, les états d’avancement, les difficultés rencontrées, ainsi que des perspectives de solution. Présenter des projets en cours de réalisation et leurs différentes composantes pour une meilleure compréhension. Proposer des politiques tant pour le gouvernement que pour les bailleurs en cohérence avec la politique publique tout en tenant compte des priorités du gouvernement dans le secteur minier. Identifier des axes prioritaires pour les interventions futures en vue d’éviter la redondance des actions. Mettre en place un mécanisme de partage d’informations afin de promouvoir la transparence et d’améliorer la coordination des actions. C’est dans cette optique que nous avons organisé cet atelier », a ajouté Moussa Bérété
Pour sa part, le secrétaire général du ministère des mines et de la géologie, Aboubacar Kourouma,représentant du ministre des Mines a rappelé les attentes de son département
« Au sortir de cet atelier, nous attendons à ce que les participants sortent avec des recommandations concrètes qui viseront à une harmonisation des interventions des partenaires techniques et financiers auprès du secteur minier et du ministère des mines. Je veux que ça soit des recommandations d’ordre général qui permettront même aux autres départements qui ne sont pas forcément des acteurs du secteur minier pour qu’on puisse harmoniser les interventions des institutions qui veulent nous aider. Imaginer que la principale cible des interventions c’est la population guinéenne et que l’harmonisation n’est pas effective, et que les interventions viennent chacune de son côté, l’impact sur cette population cible ne va pas être évident. Cela nous amène, suite à des recommandations et leur mise en œuvre de mieux cibler ces interventions. Au lieu que ces institutions ne se marchent sur les pieds, elles vont plutôt rationnaliser leurs efforts pour avoir un impact auprès de la population et c’est ce que nous recherchons », dit-il
Le coordinateur du projet PARCA (Projet d’Appui au Renforcement des Capacités pour la Gestion des Projets Intégrés au sein du ministère des Mines et de la Géologie), financé par la Banque Africaine de Développement (BAD), estime que…
“Cet atelier permettra au projet de ne pas dupliquer les mêmes activités, de cibler des actions ensemble pour que les partenaires puissent avoir plus d’impact possible sur la vie des communautés et des performances pour le gouvernement. En terme de planification, ça permettra au ministère de mettre une cellule en place qui prend en compte une planification globale des services pour que l’intervention soit harmonisée parce que si chaque direction fait sa planification à part, c’est ce qui peut amener cette duplication. L’harmonisation nous permettra d’aller plus vite et plus efficacement dans nos interventions », a déclaré Aboubacar Sidiki Camara, coordinateur du projet PARCA
Il convient de noter que cet atelier a été financé par le Fonds d’Investissement Minier.
Aliou Diaguissa Sow
Tel: 627 51 44 41