Michel Kamano puisque c’est de lui qu’il s’agit, se dit favorable à une augmentation du prix du carburant à la pompe.
C’est dans Les Grandes Gueules de la radio Espace que ce député de la majorité parlementaire a indiqué ce lundi 17 mai 2021, sa position par rapport à ce sujet brûlant de l’actualité guinéenne.
D’après l’ancien président du Conseil économique et social, « le gouvernement est obligé » d’augmenter le prix du carburant à la pompe. Il explique cela par le fait que le carburant est vendu plus cher partout dans la sous-région.
« Moi, j’arrive de la Côte d’Ivoire. De la Côte d’Ivoire, j’arrive de Freetown, la capitale de la Sierra Léone. En Côte d’Ivoire le prix du carburant est à six cents cinquante un, six cents quatre-vingts, six cents soixante francs CFA, le litre. Allez y faire la conversion. C’est dix mille francs guinéens. C’est un peu au-dessus de dix mille et quelques, mentionnent les chroniqueurs. (…) Regardez seulement, sans être économiste ou statisticien, le nombre de stations d’essence qu’il y a entre Kankan-Siguiri et la frontière ; entre Conakry-Forécariah et la frontière. Dès que vous baissez les prix, Siguiri va consommer plus de carburant que Conakry. Forécariah va en consommer presqu’autant que Conakry. Parce qu’il y a coulage. Les gens ont beaucoup de frontière où envoyer le carburant. Il n’y a pas un effet automatique pour dire parce que le baril a baissé ce matin, demain matin, il faut qu’à la pompe tout se retrouve avec. Non, il y a d’abord cet environnement sous-régional. Je vous ai dit, si le prix du carburant est vendu au Mali à dix mille francs CFA et que vous baissez votre prix à neuf mille francs guinéens, vous allez transporter le carburant pour le Mali. Il faut avoir des prix homogènes », a-t-il expliqué.
Djély Mamadou KOUYATÉ
628 38 09 89