L’augmentation du salaire minium interprofessionnel garanti (SMIG) à hauteur de cinq millions de francs guinéens, une fois que le PEDN arrive au pouvoir, aurait été attribué au président du parti Lansana Kouyaté qui s’est prononcé sur ce sujet lors d’une de ses sorties médiatiques, il y a de cela quelques semaines. C’est du moins ce que l’intéressé lui-même a fait savoir le mercredi, 8 juin 2022, dans l’émission “On refait le monde” du groupe Djoma média.
Au lieu du SMIG, le leader du parti de l’espoir pour le développement national (PEDN), Lansana Kouyaté dit avoir plutôt parlé de l’augmentation du salaire minium interprofessionnel de croyance (SMIC) à cinq millions de francs guinéens sur une période de dix ans. D’ailleurs, il promet qu’une fois au pouvoir en Guinée, il remplacera le SMIG par SMIC.
“Concrètement, j’ai dit (…) quand nous sommes au pouvoir sur dix ans, le SMIC ( salaire minium interprofessionnel de croyance), ça va aller jusqu’à atteindre les cinq (5) millions de francs guinéens. Alors que le SMIG ( salaire minium interprofessionnel garanti ), beaucoup de pays l’applique encore. C’est-à-dire un salaire minium qui s’applique forcément aux travailleurs de l’État. Le SMIC n’est pas le SMIG. Entre les deux, il y a toute une marge. Le SMIC, salaire minium interprofessionnel de croyance, ça se mesure par la conjonction de deux choses : le PNB (produit national brute) augmente et l’inflation”, a fait savoir Lansana Kouyaté.
“Quand c’est dit SMIG simplement, normalement même vous les privés si vous utilisez un travailleur chez vous, vous ne devez pas lui payer en dessous du SMIG qui est aujourd’hui 550 mille francs guinéens. Si je suis élu président de la République, je vais changer le SMIG par SMIC. On va investir massivement et ces investissements vont aussi rapporter massivement. D’année en année sur les dix ans ( deux mandats), on va à cinq (5) millions de francs guinéens. Aujourd’hui, cinq millions de francs guinéens, ça fait combien de dollars ? Moins de 500 dollars. Vous pensez que c’est pas jouable ? Il y a des pays africains qui sont au-dessus de ça. Nous nous sommes là. Si vous dites ça, tout le monde est étonné alors que c’est bien possible”, a ajouté Lansana Kouyaté, leader du PEDN.
Au cours de cette émission, l’ancien Premier ministre a abordé plusieurs autres sujets d’actualité en lien avec la transition.
Djély Mamadou Kouyaté
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