L’ONG Force des femmes a organisé le vendredi 20 janvier 2023, la deuxième édition des 48 heures de la femme guinéenne. Cet évènement organisé sous le thème “Entrepreneuriat féminin en Guinée, quelles opportunités?” a réuni autour d’un panel de femmes entrepreneures évoluant dans différents domaines notamment la communication, la mode et l’agrobusiness.
Daff Mariama, présidente de l’ONG a indiqué le but de cette activité avant de lancer un appel à l’aide des autorités.
«Force des femmes est une organisation humanitaire à but non lucratif qui a pour but de soutenir les plus démunis et d’œuvrer pour l’autonomisation de la femme guinéenne à travers la création d’un écosystème favorable à l’épanouissement des femmes. Les 48 heures de la femme guinéenne représentent un grand forum féminin de l’innovation, elles animent un réseau dynamique et solidaire d’entrepreneures réunies dans un seul but:
Accompagner les femmes guinéennes dans la création et le développement de leurs entreprises à travers la mise en réseau, le partage d’expériences et le développement des compétences entrepreneuriales.
Les 48 heures de la femme guinéenne sont des journées gratuites dédiées à l’entrepreneuriat et au leadership féminin. Ils permettront de mettre à l’honneur les femmes entrepreneures et/ou cheffes d’entreprises, des femmes sans emplois, porteuses d’un projet de création ou de reprise d’activités génératrices de revenus.
Notre objectif principal est de contribuer à l’indépendance financière de la femme guinéenne.
C’est donc le lieu et le moment pour nous, au nom de toutes les femmes guinéennes, avec la main sur le cœur, de faire un appel à l’action aux autorités et personnes de bonnes volontés présentes, de soutenir et accompagner cette initiative à atteindre ces objectifs à long termes qui sont entre autres, informer et guider les femmes entrepreneures à l’aide des programmes de monitoring ou atelier pédagogique, créer un incubateur féminin permettant le développement d’un environnement de travail et d’accompagnement professionnel destinés à des femmes sans emploi», a-t-elle indiqué.
Virginie Touré, Directrice Générale du fonds d’appui aux activités économiques des femmes et filles, représentant du ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables a salué l’organisation de cette activité.
«… l’autonomisation économique des femmes est la voie la plus sûre vers l’égalité des sexes, l’éradication de la pauvreté et une croissance économique inclusive. Nous sommes certes conscientes de l’impact des stéréotypes sur l’autonomisation des femmes, mais unies nous réussirons ce combat. C’est pourquoi j’adresse mes vives félicitations à l’ONG Forces des femmes, qui, à travers le projet 48 heures de la femme Guinéenne, offre des opportunités de développement de compétence, de réseautage et de partage d’expérience à la gente féminine», s’est-elle réjouie.
Salématou Sako, directrice générale du Sakom est l’une des panelistes. Elle a parlé de l’importance du renforcement des capacités des femmes d’affaires.
«Une des choses que nous avons touchée lors du panel c’est l’importance du renforcement des capacités de nos entrepreneurs, la bonne gestion de nos entreprises et vraiment exceller et se dire il faut que je me forme lorsque besoin il y a pour pouvoir exceller dans certains domaines pour s’assurer que mon entreprise puisse aller de l’avant. Entreprendre c’est surtout répondre à un besoin. Donc si on veut répondre à un besoin, il faut bien le faire», a-t-elle conseillé.
Diop Ramatoulaye
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